La Police était à la recherche d'un enfant virtuel
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Un information judiciaire pour retrouver un enfant âgé de 2 ans et demi disparu depuis une semaine a conclu qu'en réalité, cet enfant, ainsi que ses parents, n'ont jamais existé.
Vendredi dernier, une femme, affirmant être la tante du petit Chayson, s'est présentée à la Police pour signaler la disparition de l'enfant. Ses parents étaient alors injoignables et
L'enquête a donc suivi son cours avec la mise en place de patrouilles policières autour du lieu présumé de la disparition et des plongeurs ont également scruté les plans d'eau aux alentours. Après quelques jours de recherche, les enquêteurs en sont venus à conclure que l'enfant, ainsi que ses parents n'avaient jamais existé, si ce n'est sur Facebook :
La femme, ainsi que ses deux complices présumés, des adolescents, risquent des poursuites judiciaires pour avoir dénoncé un enlèvement imaginaire.
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Vendredi dernier, une femme, affirmant être la tante du petit Chayson, s'est présentée à la Police pour signaler la disparition de l'enfant. Ses parents étaient alors injoignables et
sans domicile connu. Les faits relatés par la femme étaient quant à eux décris comme confus par Eric Mazaud, procureur de la République de Cusset. Toutes les pistes avaient alors été envisagées, allant du canular à l'enlèvement, et une information judiciaire avait été ouverte pour retrouver l'enfant :
l'ouverture de cette information contre X va permettre aux enquêteurs d'exercer dans un cadre juridique plus confortable, comme pouvoir faire des perquisitions et des garde-à-vueaffirmait alors Eric Mazaud.
L'enquête a donc suivi son cours avec la mise en place de patrouilles policières autour du lieu présumé de la disparition et des plongeurs ont également scruté les plans d'eau aux alentours. Après quelques jours de recherche, les enquêteurs en sont venus à conclure que l'enfant, ainsi que ses parents n'avaient jamais existé, si ce n'est sur Facebook :
on est dans une histoire malheureusement très actuelle où des personnes ont décidé de créer des faux comptes Facebook, en prenant des images sur des vrais comptes pour alimenter ces faux comptes et les faire vivre entre euxa expliqué Eric Mazaud.
La femme, ainsi que ses deux complices présumés, des adolescents, risquent des poursuites judiciaires pour avoir dénoncé un enlèvement imaginaire.
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