Netflix arrivera en France cet automne mais paiera ses impôts au Luxembourg
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Les dirigeants de Netflix ont rencontré Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, et Olivier Schrameck, président du CSA, pour discuter de l'arrivée du service en France pour l'automne prochain. Nouvelle qui n'étonnera personne, Netflix opérera depuis le Luxembourg.
Alors que le lancement de Netflix en France se confirme pour l'automne 2014, l'entreprise a fait savoir que son siège se situerait au Luxembourg, pour bénéficier certes de son régime fiscal, mais surtout de sa réglementation à l'égard des services de médias audiovisuels à la demande (SMAD).
En effet, selon une source proche de Netflix, ce ne serait pas tant l'imposition française qui dérangerait l'entreprise, mais les nombreuses réglementations qui pèsent sur le secteur dans lequel elle opère : obligation de financement de productions françaises et de promotion de ces oeuvres.
Si la première partie ne semble pas déranger l'Américain, puisque pour conquérir le marché français, il lui faudra proposer des oeuvres locales, ce qui gêne Netflix, c'est l'obligation de promotion puisqu'elle vient affecter directement sa mécanique de recommandation, qui a fait son succès. Si un utilisateur est fan de grosses productions américaines où des super héros font des choses improbables, pourquoi lui proposerait-on Ernest et Celestine ?
Quoiqu'il en soit, on imagine qu'Aurélie Filippeti a tenté de négocier, mais le siège social de Netflix, qui gère également le service pour d'autres pays européens, restera à Luxembourg. Ce regroupement permet certainement à l'entreprise de faire également des économies dans sa gestion.
Source
Alors que le lancement de Netflix en France se confirme pour l'automne 2014, l'entreprise a fait savoir que son siège se situerait au Luxembourg, pour bénéficier certes de son régime fiscal, mais surtout de sa réglementation à l'égard des services de médias audiovisuels à la demande (SMAD).
En effet, selon une source proche de Netflix, ce ne serait pas tant l'imposition française qui dérangerait l'entreprise, mais les nombreuses réglementations qui pèsent sur le secteur dans lequel elle opère : obligation de financement de productions françaises et de promotion de ces oeuvres.
Si la première partie ne semble pas déranger l'Américain, puisque pour conquérir le marché français, il lui faudra proposer des oeuvres locales, ce qui gêne Netflix, c'est l'obligation de promotion puisqu'elle vient affecter directement sa mécanique de recommandation, qui a fait son succès. Si un utilisateur est fan de grosses productions américaines où des super héros font des choses improbables, pourquoi lui proposerait-on Ernest et Celestine ?
Quoiqu'il en soit, on imagine qu'Aurélie Filippeti a tenté de négocier, mais le siège social de Netflix, qui gère également le service pour d'autres pays européens, restera à Luxembourg. Ce regroupement permet certainement à l'entreprise de faire également des économies dans sa gestion.
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