Le nouveau CEO de Mozilla doit gérer le départ de trois administrateurs et un défi
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Nous vous le disions vendredi, Mozilla Fondation essuyait de vives critiques de la part d'employés, de développeurs et d'utilisateurs, suite à la nomination de Brendan Eich à sa tête. Désormais, c'est du côté du Conseil d'Administration que vient la fronde.
La nomination de Brendan Eich, accusé d'homophobie, à la tête de Mozilla n'a pas fait que des mécontents parmi les internautes, elle affecte également le Conseil d'Administration de la fondation.
En effet, suite à cette annonce, trois administrateurs de l'entreprise ont décidé de se retirer (Gary Kovacs, ex-CEO de Mozilla qui dirige désormais AVG Technologies, John Lilly, également ex-CEO de Mozilla, désormais associé chez Greylock Partners, une société de capital-risque, et Ellen Siminoff, CEO Shmoop, startup qui opère dans le domain de l'éducation en ligne), soit la moitié du Conseil d'Administration. Reste donc dans le bateau Mitchell Baker, co-fondateur de Mozilla, Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn, et Katharina Borchert, patronne du site d'information Spiegel Online.
La chasse aux administrateurs est donc ouverte et la fondation rechercherait des vétérans de l'industrie du mobile afin de l'aider à atteindre ses objectifs de développement. Quitte à gérer des départs et à devoir remotiver ses troupes, autant que cela serve son business plan.
En effet, si Firefox est en bonne position dans les statistiques d'utilisation sur ordinateur (18% de part de marché selon Net Applications), ses performances sont loin d'être enviables sur mobile (moins de 0,1%). D'où la volonté de la fondation de se développer dans se sens pour augmenter ses revenus. Car si Mozilla n'est pas une entreprise comme Apple ou Google, elle doit tout de même trouver des sources de revenus pour financer ses nombreux projets. Comme qui dirait, Brendan a du pain sur la planche.
Source
La nomination de Brendan Eich, accusé d'homophobie, à la tête de Mozilla n'a pas fait que des mécontents parmi les internautes, elle affecte également le Conseil d'Administration de la fondation.
En effet, suite à cette annonce, trois administrateurs de l'entreprise ont décidé de se retirer (Gary Kovacs, ex-CEO de Mozilla qui dirige désormais AVG Technologies, John Lilly, également ex-CEO de Mozilla, désormais associé chez Greylock Partners, une société de capital-risque, et Ellen Siminoff, CEO Shmoop, startup qui opère dans le domain de l'éducation en ligne), soit la moitié du Conseil d'Administration. Reste donc dans le bateau Mitchell Baker, co-fondateur de Mozilla, Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn, et Katharina Borchert, patronne du site d'information Spiegel Online.
La chasse aux administrateurs est donc ouverte et la fondation rechercherait des vétérans de l'industrie du mobile afin de l'aider à atteindre ses objectifs de développement. Quitte à gérer des départs et à devoir remotiver ses troupes, autant que cela serve son business plan.
En effet, si Firefox est en bonne position dans les statistiques d'utilisation sur ordinateur (18% de part de marché selon Net Applications), ses performances sont loin d'être enviables sur mobile (moins de 0,1%). D'où la volonté de la fondation de se développer dans se sens pour augmenter ses revenus. Car si Mozilla n'est pas une entreprise comme Apple ou Google, elle doit tout de même trouver des sources de revenus pour financer ses nombreux projets. Comme qui dirait, Brendan a du pain sur la planche.
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