L'Allemagne et la France discutent réseau européen, loin des grandes oreilles US
Par Arnaud Morel - Publié le
Les révélations successives d'Edward Snowden concernant les pratiques d'interception et d'écoute à très grande échelle conduites par les États-Unis, n'ont pour l'heure pas débouché sur des contre-mesures sérieuses au niveau de l'Union Européenne. Pourtant, la Chancelière allemande, Angela Merkel, dont même le portable personnel était sur écoute pendant une bonne dizaine d'années, semblait vouloir réagir plus nettement que ses partenaires européens, parlant, pour l'affaire de son portable, d'une
Samedi, la responsable allemande est revenue sur le sujet, déplorant que des entreprises comme Google ou Facebook réalisent leurs traitements et stockages de données dans des pays avec un faible niveau de protection des données, alors même qu'elles opèrent en Allemagne, où le niveau de protection de celles-ci est d'un niveau bien supérieur. La conséquence de cet état de fait est que l'Allemagne aimerait bâtir un réseau européen qui seul permettrait de
Les discussions, conduites de manière bipartites avec la France, ont été confirmées par Paris qui juge
La déclaration d'intention, en tout cas, est notable. Cependant, constitue-t-elle un vrai point de départ à des ambitions réellement autonomes, ou un simple écran de fumée pour masquer l'impuissance européenne face aux USA et aux mastodontes américains de la technologie, qui conservent la maitrise de l'essentiel des données ? L'avenir le dira.
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sérieuse violation de confiance.
Samedi, la responsable allemande est revenue sur le sujet, déplorant que des entreprises comme Google ou Facebook réalisent leurs traitements et stockages de données dans des pays avec un faible niveau de protection des données, alors même qu'elles opèrent en Allemagne, où le niveau de protection de celles-ci est d'un niveau bien supérieur. La conséquence de cet état de fait est que l'Allemagne aimerait bâtir un réseau européen qui seul permettrait de
maintenir un haut niveau de protection des données personnelles.
Avant toute chose, nous avons discuté des fournisseurs de service européens, qui pourraient offrir un bon niveau de sécurité à nos citoyens, de telle sorte qu'il ne soit pas nécessaire d'envoyer les courriers électroniques, ou d'autres informations, outre Atlantique, mais que cells-ci restent cantonnées dans un réseau européen, a-t-elle indiqué.
Les discussions, conduites de manière bipartites avec la France, ont été confirmées par Paris qui juge
important de prendre une initiative conjointesur ce sujet. Lequel, pourtant, n'a guère été abordé lors du voyage de François Hollande, le Président français, en visite officielle aux USA.
La déclaration d'intention, en tout cas, est notable. Cependant, constitue-t-elle un vrai point de départ à des ambitions réellement autonomes, ou un simple écran de fumée pour masquer l'impuissance européenne face aux USA et aux mastodontes américains de la technologie, qui conservent la maitrise de l'essentiel des données ? L'avenir le dira.
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