Décidément, l'affaire PRISM et l'espionnage organisé depuis des années par les USA, fournissent chaque jour son lot de révalations. Depuis quelques heures, un rapport
publié par le Guardian pointe du doigt de logiciel Skype, par lequel la NSA et le FBI auraient procédé à de nombreuses écoutes téléphoniques (et vidéos). Alors qu'à l'origine, le programme fonctionnait grâce à un réseau P2P chiffré, Microsoft aurait (depuis son rachat) remplacé tous les noeuds de connexion par ses propres serveurs sous Windows afin de faciliter l'interception des conversations.
Redmond est d'ailleurs le principal visé par le document, qui mettrait en lumière
une surveillance de la plupart des services cloud de l'entreprise (Outlook.com, Skydrive...). Via communiqué, Microsoft et la NSA ne semblent pas invalider les accusations, mais affirment qu'il s'agit d'écoutes ponctuelles et ciblées, respectueuses des lois en vigueur. Il parait cependant bien difficile de
monitorer l'ensemble des conversations mondiales sans un minimum de filtrage. [
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