Apple trahie par l'un de ses cabinets d'avocats ?

Les violations supposées de brevets constituent une puissante arme dans les luttes que se livrent les grande multinationales IT, mais également un marché juteux pour les cabinets d'avocats, et les entreprises spécialisées dans les procès autour de ces questions, souvent appelées patent troll. Les deux, éventuellement, font la paire. Ainsi, Apple est-elle poursuivie, depuis un an, par FlatWorld Interactives LLC, une entreprise qui dispose de brevets liés au multitouch. Et, surprise, la société est détenue, pour plus d'un tiers, par un avocat travaillant pour l'un des cabinets qu'utile la Pomme, lequel, avec l'aide de sa femme, semble avoir planifié son attaque contre Apple, immédiatement après la présentation de l'iPhone original.

Pour Apple, l'affaire est claire : l'avocat a utilisé les documents et les données auxquelles il avait accès par son cabinet pour étoffer son dossier puis attaquer Apple. Ensemble, les époux McAleeses ont établit un circuit de circulation d'information, camouflé et indirect pour établir leur plan d'attaque. Et n'ont pas hésité à aller démarcher les concurrents d'Apple pour leur vendre une position enviable contre la Pomme. Microsoft, Nokia, Google ont ainsi été contactés.

Ars, qui consacre un long article à ce sujet, se pose la question qui fâche : combien d'avocats travaillant dans de gros cabinets et qui sont censés défendre leurs clients contre les attaques en matière de propriété intellectuelle sont-ils devenus "marrons", et impliqués directement, comme inventeur, ou indirectement, comme investisseur, dans des "patent troll" ?

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