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Quand les Google Glass font flipper, même les nerds !

Par Didier Pulicani - Publié le

Nick Bilton a été envoyé à la Google IO par le New York Times, une expérience généralement excitante pour ce passionné de nouvelles technologies. Or cette fois, Nick s'est senti... assez mal à l'aise.

Quasiment absentes de la keynote d'ouverture, les Google Glass sont pourtant présentes un peu partout dans le Moscone Center. Il y en a des centaines. Sans doute même plus de mille ! Dans les salles de conférences, les couloirs, les points-infos... c'est l'invasion !

Quand les Google Glass font flipper, même les nerds !


Rapidement, il s'est créé comme une sorte de barrière entre ceux qui les possèdent... et les autres. A un moment que j'ai grimpé l'escalier et en m'approchant de l'étage, j'ai vu un groupe de cinq personnes portant des Google Glass, explorant silencieusement l'espace. Je n'arrivais pas à dire si ils discutaient via leurs écrans, ou si c'était la présence de vrais "humains" qui les perturbaient.. L'homme a également noté, avec humour, que certains utilisaient à la fois leur téléphone et les lunettes mettant en échec tout l'intérêt du dispositif.

C'est alors que Nick entreprit une petite conversation avec un heureux propriétaire. Tout fier, ce dernier lui expliquait que grâce à un hack (apparemment très utilisé), il lui était possible de filmer ou de prendre des photos, simplement en clignant des yeux. Il avait d'ailleurs tellement pris l'habitude de le faire, qu'il y a quelques jours, même sans porter les lunettes, il essayait machinalement de cligner des yeux et rien ne se passait.

Un peu nerveux, Bilton pris congé, prétextant avoir besoin d'aller aux toilettes. Se remettant tout juste de ce qu'il avait entendu, le journaliste s'approcha alors d'un urinoir, profitant de ce petit moment d'intimité. C'est alors qu'en tournant la tête sur les côtés, il constata avec stupeur que ses voisins de pissotière étaient également équipés desdites lunettes. Les voyant cligner des yeux, Nick senti tout à coup une pointe de stress monter, n'ayant aucun moyen de savoir si ces personnes avaient (ou non) activé le fameux dispositif...