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Quand la police se plaint de ne pouvoir intercepter les iMessages, trop chiffrés

Par Arnaud Morel - Publié le

Quand la police se plaint de ne pouvoir intercepter les iMessages, trop chiffrés
Le succès d'iMessage est considérable, Apple revendiquait, récemment, les 300 milliards de messages échangés entre utilisateurs du service, disponible sur iOS et OS X. Mais ce succès ne fait pas les affaires de tout le monde, notamment des autorités policières qui s'estiment dans le noir en matière d'interception de sécurité des messages échangés.

C'est la Drug Enforcement Administration américaine qui s'en inquiète dans un document que s'est procuré CNet. Des agents de cette administrations surveillent des personnes, disposant d'un décision d'un juge judiciaire pour intercepter les communications de celles-ci. Las, il est rapidement devenu évident que nous n'interceptions pas tous les messages déplore l'administration. Et pour cause, certaines des personnes surveillées utilisent iMessage, lequel chiffre les échanges entre utilisateurs en TLS (le "successeur" de SSL), rendant ceux-ci très difficiles à intercepter, sauf à utiliser des attaques ciblées, voire des chevaux de Troie.

Le FBI, de son côté, s'est aussi alarmé des difficultés d'interception posées par les nouveaux moyens de communication, procédant à une campagne de lobbying actif, dès 2003, auprès de la FCC américaine pour faciliter les interceptions.

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