Du saphir, trois fois plus résistant que le verre Gorilla, dans nos smartphones ?
Par Arnaud Morel - Publié le
Et si nos écrans de smartphones étaient, bientôt, recouvert de saphir de synthèse plutôt que de verre ? L'hypothèse est séduisante d'autant que le saphir est le second matériau le plus dur, derrière le diamant et qu'on sait le synthétiser depuis le XIXe siècle. Seul hic, le matériau est coûteux et une "vitre" pour smartphone coûterait autour de 30 $, contre 3$ pour un verre Gorilla mais serait jusqu'à trois fois plus résistant aux chocs et rayures.
GT Advanced Technologies, une entreprise de Nashua dans New Hampshire travaille à cette possibilité et, pour réduire les coûts, a développé une méthode pour laminer le saphir dans des épaisseurs infimes, de l'ordre de celle d'un cheveu. L'idée est de solidariser cette couche transparente et résistante avec une autre couche, moins résistante, mais moins couteuse. Ce faisant, et en comptant sur le développement industriel, le coût unitaire d'une "vitre" saphir pourrait descendre autour de 20 $.
Pas si cher pour un matériau qui ne peut être rayé qu'avec du diamant. Le saphir, pour mémoire, est composé de cristaux d'oxyde d'aluminium (Al2O3) qui sont chauffés puis qu'on laisse refroidir doucement, aboutissant à la formation de cristaux transparents. Dans la nature, la couleur des saphir provient des impuretés présentes, qu'on évite dans le processus de synthèse.
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GT Advanced Technologies, une entreprise de Nashua dans New Hampshire travaille à cette possibilité et, pour réduire les coûts, a développé une méthode pour laminer le saphir dans des épaisseurs infimes, de l'ordre de celle d'un cheveu. L'idée est de solidariser cette couche transparente et résistante avec une autre couche, moins résistante, mais moins couteuse. Ce faisant, et en comptant sur le développement industriel, le coût unitaire d'une "vitre" saphir pourrait descendre autour de 20 $.
Pas si cher pour un matériau qui ne peut être rayé qu'avec du diamant. Le saphir, pour mémoire, est composé de cristaux d'oxyde d'aluminium (Al2O3) qui sont chauffés puis qu'on laisse refroidir doucement, aboutissant à la formation de cristaux transparents. Dans la nature, la couleur des saphir provient des impuretés présentes, qu'on évite dans le processus de synthèse.
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