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La RIAA s'assouplit

Par Contributeur - Publié le

Ils semblerait que la RIAA ( Recording Industry Association of America) change ses méthodes concernant la poursuite des personnes utilisant les réseaux d'échanges P2P. Les internautes suspects sont dorénavant contacté pour un accord à l'amiable, et cela de manière à éviter un procès.

Rien que cette semaine, ce sont 204 personnes qui ont reçu une charmante petite lettre leur expliquant qu'ils n'ont pas été sage, mais que la RIAA, dans sa grande générosité accepte de rêgler ça à l'amiable. L'objectif est toujours le même, c'est à dire de dissuader le piratage (partage) des fichiers musicaux, accusé de pénaliser la vente de CDs.

Là où ça devient drôle, c'est le zèle consacré à l'opération. Ainsi une fillette de 12 ans et une personne de 71 ans font parti de la liste.

La RIAA envoie donc maintenant une lettre d'avertissement pour permettre aux personnes de négocier un accord à l'amiable, cela de manière à éviter une procédure longue et coûteuse. En revanche, si la personne n'a pas répondu dans les 10 jours la comparution est inévitable.

Jusqu'à maintenant, 64 dossiers ont été traités "à l'amiable", avec des amendes tournant aux alentours de 5 000$ au lieu des 150 000 prévu par la loi.

A la lumière des commentaires entendus, nous voulons (...) offrir aux membres des services d'échanges illégaux de fichiers une chance supplémentaire de s'en sortir avant une action judiciaire, nous déclare le président de la RIAA, Cary Sherman.

Dimanche, dans l'émission Capital ( 20H50, M6), le sujet des réseaux d'échanges de fichiers a été traité. Le groupe IAM était sur le plateau, et proposait une solution séduisante pour lutter contre le piratage musical. Celle-ci consiste à inclure un morceau "bonus" au lieu du dispositif de protection du CD. D'autre part, Akhenaton, le leader du groupe a avoué qu'il utilisait ces réseaux pour tester les morceaux avant achat. Comme beaucoup, il pense que le problème vient aussi du coût de la musique en France.

Pascal Nègre était l'invité suivant pour traiter de ce sujet. Ce fût sans la présence du celèbre groupe de Rap, ne désirant pas voir un patron de maison de disques.

Sources :
RIAA : Yahho!Informatique
Capital : Rect-verso ZDnet