Le fabricant de puces Marvell reconnu coupable de violation délibérée de brevets

Marvell Technology Group a été condamné, hier, à verser 1,169 milliard de dollars à l'Université Carnegie Mellon pour la violation de deux brevets relatifs à l'amélioration de la fiabilité de lecture depuis des cellules mémoire, ou des têtes magnétiques sur les plateaux d'un disque dur, brevets portés au crédit de deux chercheurs de l'université, M. Moura et M. Kavcic.

Marvell fabrique des puces basée sur le design ARM et participe à la LiMo fondation, qui entend promouvoir un OS dérivé de GNU/Linux pour les appareils très mobiles type smartphones. Facteur aggravant pour Marvell, le jury de Pennsylvanie a estimé que les violations étaient délibérées, ouvrant droit au triplement des dommages déjà prononcés, supérieurs à ceux infligés à Samsung dans son procès avec Apple.


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