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Les Apple Store, un gros bordel derrière le Genius bar ?

Par Arnaud Morel - Publié le

Gizmodo sort un gros dossier, très à charge, sur les Apple Store, s'intéressant à tout ce qui se passe hors de la vue des clients. Et, s'il faut en croire les témoignages d'employés recueillis, ce n'est pas triste : vol de produit, introduction frauduleuse dans les machines des clients, bris volontaire de matériel ou encore bricolage des chiffres semblent être le pain quotidien dans certaines boutiques de la Pomme.

Les Apple Store, un gros bordel derrière le Genius bar ?


Un premier sport semble très en vogue, le bris de matériel : du matériel abimé est rapporté par des clients, et certains employés s'amusent à "finir" celui-ci dans l'arrière boutique, en jetant les iPhone par terre, en shootant dans les iMac, ou en faisant la compétition de qui cassera le plus un iPad.

Autre habitude le vol pur et simple. Il est incroyablement facile de voler des iPhone , et je connais quelqu'un qui a gagnée 40 à 60 000 dollars en revendant des iPhone, avant d'être démasqué par un nouvel employé, indique un informateur du site. Une employé, elle, rapporte des goûts plus particuliers pour les gros produits mis en vitrine, comme les iPhone géants, qu'elle pique après qu'ils ne soient plus utilisés.

Certains salariés rapportent des histoires plus déplaisantes encore : quand une cliente un peu jolie vient avec son ordinateur ou son smartphone pour un problème, il est arrivé que des employés indélicats aillent jeter un œil sur ses photos, quitte à les faire circuler en interne si elles s'avèrent croustillantes.

L'ensemble des éléments rapportés est assez effarant ; il faut cependant porter du crédit aux déclarations d'employés anonymes, que rien ne permet de vérifier et faire confiance à Gizmodo pour le sérieux de l'enquête. De même, les cas rapportés semblent concerner certaines boutiques aux USA, au Canada mais on imagine que les comportements rapportés peuvent également exister en Europe.

Niveau explication, pas grand chose à avancer : des salariés qui s'estiment plutôt mal payés, et prennent des libertés à ce titre, ou l'énorme débit des boutiques qui rend ces agissements, qu'on suppose évidemment marginaux, possibles.

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