Gassée ne croit pas à une TV d'Apple et explique pourquoi
Par Arnaud Morel - Publié le
C'est la frénésie depuis que Tim Cook a lâché, dans son interview récente, que la TV était un
Jean-Louis Gassée, lui, n'y croit pas une minute. L'homme acquiesce sur la maigre expérience télévisuelle offerte aujourd'hui : pas de canal à la carte, set top box fournie par les FAI, jeux associés proposés par les même opérateurs, impossibilité de faire du multi-écran facilement vers votre tablette ou votre smartphone.
Alors d'accord, l'expérience est pourrie, il y a de la place pour améliorer celle-ci mais certainement pas en proposant un écran intelligent intégrant les fonctionnalités actuelle d'une set top box :
Du coup, Gassée, lui, estime que les déclarations de Cook ne fournissent pas vraiment d'indication nouvelle : Apple va continuer gentiment à faire évoluer son petit pavé noir, en négociant des accords avec toujours plus de distributeurs, une ouverture vers des applications et, pourquoi pas, l'arrivée de très hautes résolutions comme le 4K défendu par Sony (3840 x 2160 pixels).
Apple ne chercherait d'ailleurs pas là un énorme espace de croissance : aujourd'hui, le business de l'Apple TV représente... 0,3% du CA d'Apple. Un hobby, on vous dit. Non, Apple cherche simplement à faire comme elle fait depuis des lustres : muscler son écosystème, qui lui permet de vendre ses appareils, à défaut de générer en lui-même un gros revenu.
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domaine de très grand intérêt pour Apple. Gene Munster, pour la troisième année consécutive, annonce que cette fois, c'est sûr, la TV d'Apple sortira en 2013, secondé désormais par d'autres analystes un peu moins optimistes que lui.
Jean-Louis Gassée, lui, n'y croit pas une minute. L'homme acquiesce sur la maigre expérience télévisuelle offerte aujourd'hui : pas de canal à la carte, set top box fournie par les FAI, jeux associés proposés par les même opérateurs, impossibilité de faire du multi-écran facilement vers votre tablette ou votre smartphone.
L'expérience TV actuelle semble nous renvoyer 20/30 ans en arrière, tacle-t-il.
Alors d'accord, l'expérience est pourrie, il y a de la place pour améliorer celle-ci mais certainement pas en proposant un écran intelligent intégrant les fonctionnalités actuelle d'une set top box :
pour intégrer ces fonctions, il faut un ordinateur, quelque chose comme l'Apple TV actuelle. Mais quelques mois plus tard, ces composants seront obsolètes, mais l'écran, lui, sera toujours au goût du jour, estime-t-il. Régler ce problème d'obsolescence rapide des composants informatiques de la TV nous ramène à l'équipement actuel : une TV, et une boite séparée, qu'on peut facilement changer ou mettre à jour.
Du coup, Gassée, lui, estime que les déclarations de Cook ne fournissent pas vraiment d'indication nouvelle : Apple va continuer gentiment à faire évoluer son petit pavé noir, en négociant des accords avec toujours plus de distributeurs, une ouverture vers des applications et, pourquoi pas, l'arrivée de très hautes résolutions comme le 4K défendu par Sony (3840 x 2160 pixels).
Apple ne chercherait d'ailleurs pas là un énorme espace de croissance : aujourd'hui, le business de l'Apple TV représente... 0,3% du CA d'Apple. Un hobby, on vous dit. Non, Apple cherche simplement à faire comme elle fait depuis des lustres : muscler son écosystème, qui lui permet de vendre ses appareils, à défaut de générer en lui-même un gros revenu.
Ce que je crois c'est que les ventes d'Apple Tv vont continuer à croitre gentiment, tandis que l'écosystème va lui aussi gentiment se développer, s'améliorer et croitre. Dans un futur pas si lointain, on y trouvera des apps, comme sur iPhone et iPad. Et un jour, Apple dévoilera un accord avec un cablo-opérateur comme Comcast, rapporte-t-il.
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