S'il est facile de savoir à qui profite le crime, on ne connait pas encore les termes précis qui lient désormais HTC et la firme de Cupertino. Le constructeur taïwanais, fragilisé sur le marché des smartphones, paie déjà des royalties à Microsoft (autour de 5$ par téléphone) et sa santé financière l'a sans doute poussé à stopper les procédures rapidement, même si elle avait tenté désespérément de s'armer de brevets ici et là pour essayer de riposter. La récente victoire d'Apple sur Samsung a sans doute donné des ailes à la firme de Cupertino, clairement en position de force dès qu'elle se retrouve face à un constructeur exploitant Android. Pour autant, aucun des deux dirigeants n'a parlé de victoire, se félicitant tous deux d'avoir trouvé une issue au conflit.