Une plainte des éditeurs de livres contre la Team Alexandriz
Par Arnaud Morel - Publié le
Le Syndicat national de l'édition (SNE) et six des principaux groupes français (Hachette, Editis, Gallimard, Albin Michel, etc.) attaquent en justice la
Le site de l'équipe n'héberge pas de fichiers en tant que tel, mais maintien un catalogue de liens
Nous avions déjà eu l'occasion d'aborder ce sujet du prix des livres numériques, qui nous paraît réellement très élevé. Le numérique, la duplication sans coût, c'est l'occasion d'augmenter considérablement le volume de vente, à la condition d'abaisser le prix. En la matière, nous espérions que l'App Store d'Apple avait montré la lumière au secteur de l'édition, mais celui-ci s'engage tout droit sur le chemin déjà suivi par le secteur musical. Avec les résultats qu'on connaît. N'allez pas en déduire que nous soutenons le piratage, le raccourci serait trop rapide. Celui-ci s'exprime simplement dans l'espace laissé vacant par les éditeurs et ne peut sans doute pas être totalement évité. Limité, oui, par la vente à un prix accessible au plus grand nombre, évité, non (l'App Store, d'ailleurs, s'il offre des volumes de vente plus élevés que partout ailleurs, ou presque, n'est pas épargné par le piratage).
Pour l'heure, peu de détails sur la plainte du SNE, mais nous vous tiendrons bien évidemment informés.
Team Alexandriz, une équipe spécialisée dans la numérisation de livres du commerce, et leur mise à disposition gratuite sur l'internet. Des pirates, pour la faire courte, mais qui se définissent comme
bénévoles et sans volonté lucrativeanimés par l'envie de
combler le vide de l’offre légale (catalogue succinct, DRM bridant les utilisateurs, prix des ebooks indexé sur les grands formats papier et non sur les poches, d’où des prix élevés, non en rapport avec un livre numérique pour lequel les éditeurs ont moins de frais de fabrication, obligation d’achat d’un support précis -epub ou PDF- au lieu d’une œuvre, obligeant parfois les utilisateurs à repayer le support s’ils changent de reader, etc.).
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direct downloadvers les livres numériques piratés, proposés dans les divers formats utilisés pour les livres numériques (epub, pdf, mobi...). Taquins, les animateurs de ce groupe n'hésitent pas d'ailleurs à corriger certaines coquilles des éditions originales des ouvrages, notamment l'art français de la guerre, d'Alexis Jenni, un livre vendu 14,99 € sur l'iBook Store, pas loin de son prix en édition brochée.
Nous avions déjà eu l'occasion d'aborder ce sujet du prix des livres numériques, qui nous paraît réellement très élevé. Le numérique, la duplication sans coût, c'est l'occasion d'augmenter considérablement le volume de vente, à la condition d'abaisser le prix. En la matière, nous espérions que l'App Store d'Apple avait montré la lumière au secteur de l'édition, mais celui-ci s'engage tout droit sur le chemin déjà suivi par le secteur musical. Avec les résultats qu'on connaît. N'allez pas en déduire que nous soutenons le piratage, le raccourci serait trop rapide. Celui-ci s'exprime simplement dans l'espace laissé vacant par les éditeurs et ne peut sans doute pas être totalement évité. Limité, oui, par la vente à un prix accessible au plus grand nombre, évité, non (l'App Store, d'ailleurs, s'il offre des volumes de vente plus élevés que partout ailleurs, ou presque, n'est pas épargné par le piratage).
Pour l'heure, peu de détails sur la plainte du SNE, mais nous vous tiendrons bien évidemment informés.