MacWorld Tôkyô [Suite et fin]
Par Contributeur - Publié le
La MacWorld Tôkyô est désormais finie. Les MacWorld au Japon ne sont jamais de "grandes" expos, car pour Apple, le Japon, de même que l'Europe et les trois quarts du globe, appartiennent aux endroits de la planète qui n'ont pas la chance (ou l'honneur…) de faire parti des États-Unis d'Amérique. Autrement dit, le quasi tiers-monde… Les annonces marquantes sont réservées au mois de janvier et de juillet, date des 2 MacWorld sur le sol des Amériques. CQFD…
Les nouveautés de la Grosse Pomme étaient non seulement aussi nombreuses que les drivers de scanners actuellement disponibles sous Mac OS X, mais en outre, d'un intérêt très limité, entre un écran qui coûte les yeux de la tête, la possibilité de graver deux (deux! Quelle audace! Quelle créativité!) lignes sur un iPod et l'augmentation du prix de l'iLampe de Bureau. Heureusement, il nous a été permis de confirmer que Papy Jobs a toujours sa dégaine de vrai faux clodo, avec ses cols roulés miteux top-ringards et ses 38 millions de dollars de salaire et compensations diverses…
Le Japon est une sous-nation pour ce qui est le développement de logiciels (à la notable exception des jeux vidéo). Le Mac ne déroge pas à la règle, et les MacWorld Tôkyô sont traditionnellement l'occasion pour les distributeurs nippons de montrer les versions japonaises de logiciels généralement américains qui ont été présentés lors des précédentes MacWorld US.
Cette année a été la première année depuis une décennie, ou aussi peu de constructeurs nippons de périphériques avaient des stands. Généralement, tous les grands de l'électrique/électronique (Sony, Canon, NEC, Fujitsu, Mitsubishi, Epson, Sanyo…) étaient présents avec des stands géants remplis de leurs appareils photo numériques, leurs imprimantes, leurs moniteurs…
Mais cette année, la MacWorld Tôkyô est devenue une peau de chagrin . La taille du salon était nettement plus petite que les années précédentes… Il est à parier que le contexte économique actuel du Japon plus difficile, a poussé ses sociétés, pour qui le Mac représente qu'une partie marginale de leur chiffre d'affaire, à faire des économies aux dépens de leurs présences sur la MacWorld nippone.
Malgré cela, plus de 170 000 visiteurs sont venus. Là encore, il y a une certaine ressemblance avec la France et l'Apple Expo de septembre (sauf les années ou Bin Couscous et Cie se prennent des envies de facéties aériennes …), car les amateurs de Mac sont nombreux dans ses deux pays, et s'y rendent en masse.
S'il y a une chose que les Otakus japonais adorent, c'est bien la personnalisation de leur machine fétiche. Et c'est particulièrement vrai pour les possesseurs de portables.
Parmi les dizaines de modèles proposés, les plus populaires sont ceux qui se fixent sur l'écran d'un Titanium, pour le rigidifier, et éviter d'avoir, à chaque fois qu'on le déplace, à passer 3 minutes à triturer son écran pour remettre d'aplomb l'image. Ce "correcteur d'incompétences Cupertiniennes" existe en plusieurs couleurs et textures, et vaut moins de 1000 francs…
On trouve aussi pour de iBook, des gadgets à installer et qui changent la couleur du logo Apple éclairé pour lui faire prendre des bleus fluo, des roses pimpants ou des verts mentholés…
Dans les petits trucs amusants, on pouvait trouver deux ou trois petites merveilles dans les allées et contre-allées de l'exposition. Suivez le guide…
Les photos suivantes sont celles de quelques mini-Disque Dur FireWire parmi tous ceux qu'on pouvait trouver sur l'expo.
Pour rester parmi les "mini"-nouveautés, on pouvait trouver également un miniclavier, un ministicker qui se colle sur un un portable, et donne en temps réel la température de la machine, et un connecteur sur lequel se branche des tas de câbles FireWire, et qui permet de passer de l'un à l'autre instantanément, sans rien à devoir débracher.
La musique aussi était à l'honneur sur plusieurs stands… Entre le système EOS de Yamaha qui tourne sous OS X, et gère un clavier MIDI, un System Sound à 3 enceintes externes de petites tailles, un lecteur de MD et des tas de machins choses qui font de la zolie muzique…
J'ai gardé le meilleur pour la fin : Il y avait un stand "Mac OS X Games" à la MacWorld… Certes, tout au fond de l'expo, dans un endroit un peu éloigné de tout, à côté des toilettes… Mais il existait!
Quel changement depuis l'époque des Gassées et autres tristes sires! Rappelons-nous, mes frères, de la pas-si-lointaine-que-ça époque, ou Apple couvrait d’opprobre toutes références aux jeux vidéo dans le monde Mac, à part de temps en temps une lointaine référence à un CD-Rom ennuyeux pseudo culturel genre multimédia-Cryo/Myst…
Entre-temps, les parts de marché d’Apple se sont écrasées dans la soupe, et, avec cinq ans de retards sur leurs petits camarades du côté obscur de la Fosse, les marketeurs de la Grosse Pomme se sont aperçus que lorsque la majorité des gens sont déjà équipés d’un ordinateur, et qu’ils s’en servent essentiellement pour faire tourner Office et Explorer, leur proposer plus de RAM ou un processeur qui trottine un chouilla plus vite ne sert pas à grand-chose : ils ne verront pas la différence dans Word…
Par contre, la seule clientèle qui existe vraiment et qui réclame en permanence plus de RAM, plus de Gigahertz et des accélérateurs graphiques qui pètent le feu, ce sont les joueurs (à part quelques graphistes/maquettistes dont on ne tiendra pas compte parce que ceux sont juste des joueurs qui s’ignorent… ).
Que donc de chemin parcouru… La Grosse Pomme découvre le monde tel qu’il existe et non pas tel qu’Apple est persuadué qu’il est… La preuve, le « We need you » lancé aux joueurs PC qui ont réussi à ressortir (du côté sombre) de la Fosse. Apple leur demande de donner les raisons pour lesquelles ils ont quitté le PC pour venir au Mac, et leur demandent s’ils seraient d’accord pour répondre à d’autres questions sur leurs motivations…
Moi aussi, je me demande quel intérêt ils ont eu à quitter le PC, s’ils s’en servent que pour jouer. Dés qu’on arrête de jouer sur un PC et qu’on essaye de s’en servir pour autre chose, on est obligé de passer par Windows et l’enfer n’est donc plus très loin…
Pour revenir à Tôkyô, il y avait donc un petit stand dédié aux jeux sous OS X. Le premier jour, à côté des différents titres déjà anciens (Myst III, Harry Potter, Black & White…), deux noms de jeux pas encore disponibles, mais inscrits sur des pancartes, avaient retenu mon attention : Icewind Dale et, me semble-t-il, Wolfenstein. Mais aucun des deux n’était visible … Après m ’être renseigné auprès du responsable d’Apple du stand, j’ai réussi à apprendre que la raison pour laquelle ces deux jeux n’étaient pas montrés, étaient que les personnes qui les avaient apportés s’étaient trompées de CD. J’ai failli lui demander s’il avait reçu des versions PC, plutôt qu’OS X mais les restes de mon éducation judéo-chrétienne m’en aient empêché au dernier moment. L’un d’entre eux (Icewind Dale) allait peut-être arriver le lendemain…
Quand on voit le sérieux avec lequel la Grosse Pomme prépare son stand Jeux vidéo, on n’est plus étonné du fiasco de la distribution des iLampes de Bureaux… Si ça se trouve, le responsable des envois des cartons, s’est trompé de destination, et ils sont parti vers une autre galaxie ou vers le Paradis des Travailleurs qui ne sont pas encore Mort de Faim de Corée du Nord… Ou alors celui qui remplissait les cartons s’est trompé et a malencontreusement mis des enclumes en forme de portes manteaux à la place des iMac… A moins que ça soit des portes manteaux en forme d’enclumes…
Adobe aussi faisait très fort à son tour. L'éditeur distribuait pendant l'expo sur son stand des sacs, qui portaient l'inscription "Adobe soutient OS X". Adobe a-t-il peur qu'on en doute? C'est peut-être parce qu'il est en train de battre des records d’incompétence, en mettant plus d'un an et demi pour adapter FotoSchock, qu’on se demande si le salaire des équipes de développement ne s’accroît pas en fonction du temps passé… A moins que ça soit parce que FotoSchock offre tellement peu de nouveautés qu'on en soit réduit à lire le manuel pour voir s'il n'y aurait pas de mystérieuses fonctions qu'on aurait ratées … Ou alors, c’est peut-être les rumeurs sur la vitesse de sa version OS X, comparable à celle d'une tortue anémique en fin de Marathon… Bref, Adobe soutient OS X . En l’écrivant sur des sacs en papier, plutôt que dans les faits et dans les octets.
Les nouveautés de la Grosse Pomme étaient non seulement aussi nombreuses que les drivers de scanners actuellement disponibles sous Mac OS X, mais en outre, d'un intérêt très limité, entre un écran qui coûte les yeux de la tête, la possibilité de graver deux (deux! Quelle audace! Quelle créativité!) lignes sur un iPod et l'augmentation du prix de l'iLampe de Bureau. Heureusement, il nous a été permis de confirmer que Papy Jobs a toujours sa dégaine de vrai faux clodo, avec ses cols roulés miteux top-ringards et ses 38 millions de dollars de salaire et compensations diverses…
Le Japon est une sous-nation pour ce qui est le développement de logiciels (à la notable exception des jeux vidéo). Le Mac ne déroge pas à la règle, et les MacWorld Tôkyô sont traditionnellement l'occasion pour les distributeurs nippons de montrer les versions japonaises de logiciels généralement américains qui ont été présentés lors des précédentes MacWorld US.
Cette année a été la première année depuis une décennie, ou aussi peu de constructeurs nippons de périphériques avaient des stands. Généralement, tous les grands de l'électrique/électronique (Sony, Canon, NEC, Fujitsu, Mitsubishi, Epson, Sanyo…) étaient présents avec des stands géants remplis de leurs appareils photo numériques, leurs imprimantes, leurs moniteurs…
Mais cette année, la MacWorld Tôkyô est devenue une peau de chagrin . La taille du salon était nettement plus petite que les années précédentes… Il est à parier que le contexte économique actuel du Japon plus difficile, a poussé ses sociétés, pour qui le Mac représente qu'une partie marginale de leur chiffre d'affaire, à faire des économies aux dépens de leurs présences sur la MacWorld nippone.
Malgré cela, plus de 170 000 visiteurs sont venus. Là encore, il y a une certaine ressemblance avec la France et l'Apple Expo de septembre (sauf les années ou Bin Couscous et Cie se prennent des envies de facéties aériennes …), car les amateurs de Mac sont nombreux dans ses deux pays, et s'y rendent en masse.
Custom Otakus:
S'il y a une chose que les Otakus japonais adorent, c'est bien la personnalisation de leur machine fétiche. Et c'est particulièrement vrai pour les possesseurs de portables.
Parmi les dizaines de modèles proposés, les plus populaires sont ceux qui se fixent sur l'écran d'un Titanium, pour le rigidifier, et éviter d'avoir, à chaque fois qu'on le déplace, à passer 3 minutes à triturer son écran pour remettre d'aplomb l'image. Ce "correcteur d'incompétences Cupertiniennes" existe en plusieurs couleurs et textures, et vaut moins de 1000 francs…
On trouve aussi pour de iBook, des gadgets à installer et qui changent la couleur du logo Apple éclairé pour lui faire prendre des bleus fluo, des roses pimpants ou des verts mentholés…
Dans les petits trucs amusants, on pouvait trouver deux ou trois petites merveilles dans les allées et contre-allées de l'exposition. Suivez le guide…
Les photos suivantes sont celles de quelques mini-Disque Dur FireWire parmi tous ceux qu'on pouvait trouver sur l'expo.
Pour rester parmi les "mini"-nouveautés, on pouvait trouver également un miniclavier, un ministicker qui se colle sur un un portable, et donne en temps réel la température de la machine, et un connecteur sur lequel se branche des tas de câbles FireWire, et qui permet de passer de l'un à l'autre instantanément, sans rien à devoir débracher.
Sound System de folie:
La musique aussi était à l'honneur sur plusieurs stands… Entre le système EOS de Yamaha qui tourne sous OS X, et gère un clavier MIDI, un System Sound à 3 enceintes externes de petites tailles, un lecteur de MD et des tas de machins choses qui font de la zolie muzique…
Le jeu à l'honneur. Enfin, c'était l'idée originale…
J'ai gardé le meilleur pour la fin : Il y avait un stand "Mac OS X Games" à la MacWorld… Certes, tout au fond de l'expo, dans un endroit un peu éloigné de tout, à côté des toilettes… Mais il existait!
Quel changement depuis l'époque des Gassées et autres tristes sires! Rappelons-nous, mes frères, de la pas-si-lointaine-que-ça époque, ou Apple couvrait d’opprobre toutes références aux jeux vidéo dans le monde Mac, à part de temps en temps une lointaine référence à un CD-Rom ennuyeux pseudo culturel genre multimédia-Cryo/Myst…
Entre-temps, les parts de marché d’Apple se sont écrasées dans la soupe, et, avec cinq ans de retards sur leurs petits camarades du côté obscur de la Fosse, les marketeurs de la Grosse Pomme se sont aperçus que lorsque la majorité des gens sont déjà équipés d’un ordinateur, et qu’ils s’en servent essentiellement pour faire tourner Office et Explorer, leur proposer plus de RAM ou un processeur qui trottine un chouilla plus vite ne sert pas à grand-chose : ils ne verront pas la différence dans Word…
Par contre, la seule clientèle qui existe vraiment et qui réclame en permanence plus de RAM, plus de Gigahertz et des accélérateurs graphiques qui pètent le feu, ce sont les joueurs (à part quelques graphistes/maquettistes dont on ne tiendra pas compte parce que ceux sont juste des joueurs qui s’ignorent… ).
Que donc de chemin parcouru… La Grosse Pomme découvre le monde tel qu’il existe et non pas tel qu’Apple est persuadué qu’il est… La preuve, le « We need you » lancé aux joueurs PC qui ont réussi à ressortir (du côté sombre) de la Fosse. Apple leur demande de donner les raisons pour lesquelles ils ont quitté le PC pour venir au Mac, et leur demandent s’ils seraient d’accord pour répondre à d’autres questions sur leurs motivations…
Moi aussi, je me demande quel intérêt ils ont eu à quitter le PC, s’ils s’en servent que pour jouer. Dés qu’on arrête de jouer sur un PC et qu’on essaye de s’en servir pour autre chose, on est obligé de passer par Windows et l’enfer n’est donc plus très loin…
Pour revenir à Tôkyô, il y avait donc un petit stand dédié aux jeux sous OS X. Le premier jour, à côté des différents titres déjà anciens (Myst III, Harry Potter, Black & White…), deux noms de jeux pas encore disponibles, mais inscrits sur des pancartes, avaient retenu mon attention : Icewind Dale et, me semble-t-il, Wolfenstein. Mais aucun des deux n’était visible … Après m ’être renseigné auprès du responsable d’Apple du stand, j’ai réussi à apprendre que la raison pour laquelle ces deux jeux n’étaient pas montrés, étaient que les personnes qui les avaient apportés s’étaient trompées de CD. J’ai failli lui demander s’il avait reçu des versions PC, plutôt qu’OS X mais les restes de mon éducation judéo-chrétienne m’en aient empêché au dernier moment. L’un d’entre eux (Icewind Dale) allait peut-être arriver le lendemain…
Quand on voit le sérieux avec lequel la Grosse Pomme prépare son stand Jeux vidéo, on n’est plus étonné du fiasco de la distribution des iLampes de Bureaux… Si ça se trouve, le responsable des envois des cartons, s’est trompé de destination, et ils sont parti vers une autre galaxie ou vers le Paradis des Travailleurs qui ne sont pas encore Mort de Faim de Corée du Nord… Ou alors celui qui remplissait les cartons s’est trompé et a malencontreusement mis des enclumes en forme de portes manteaux à la place des iMac… A moins que ça soit des portes manteaux en forme d’enclumes…
Adobe n'en rate pas une…
Adobe aussi faisait très fort à son tour. L'éditeur distribuait pendant l'expo sur son stand des sacs, qui portaient l'inscription "Adobe soutient OS X". Adobe a-t-il peur qu'on en doute? C'est peut-être parce qu'il est en train de battre des records d’incompétence, en mettant plus d'un an et demi pour adapter FotoSchock, qu’on se demande si le salaire des équipes de développement ne s’accroît pas en fonction du temps passé… A moins que ça soit parce que FotoSchock offre tellement peu de nouveautés qu'on en soit réduit à lire le manuel pour voir s'il n'y aurait pas de mystérieuses fonctions qu'on aurait ratées … Ou alors, c’est peut-être les rumeurs sur la vitesse de sa version OS X, comparable à celle d'une tortue anémique en fin de Marathon… Bref, Adobe soutient OS X . En l’écrivant sur des sacs en papier, plutôt que dans les faits et dans les octets.