Google menace de déréférencer la presse française
Par Didier Pulicani - Publié le
La presse papier souffre un peu partout sur la planète et particulièrement en France, où le passage au numérique reste très douloureux, notamment pour les grandes publications hexagonales.
La recherche de financement est donc primordiale, car sur le web, les lecteurs sont moins prompts que sur le papier, à dépenser quelques euros chaque mois pour lire du contenu. La publicité rémunère donc la majorité des sites web, mais ne suffit pas à assurer la totalité des dépenses de la plupart des publications. Voilà comment est née l'idée d'une taxe (encore une) qui concernerait le
Réaction immédiate de Google, qui a écrit au gouvernement, menaçant de retirer de son index les sites internet des éditeurs français, si une telle loi venait à naitre. Et le géant de préciser qu'il renvoie
La vraie question est donc de savoir si Google -comme il l'affirme- pourrait se passer des portails de contenus sans ménagement, car ces derniers (notamment sur Google News) permettent aussi d'alimenter son trafic, et donc, de rémunérer le moteur de recherche via... des publicités. Il n'est d'ailleurs pas dit que cette publicité là rapporte soit aussi juteuse que l'imaginent nos politiques. Et c'est d'ailleurs certainement sur cette question que portera un éventuel débat.
La recherche de financement est donc primordiale, car sur le web, les lecteurs sont moins prompts que sur le papier, à dépenser quelques euros chaque mois pour lire du contenu. La publicité rémunère donc la majorité des sites web, mais ne suffit pas à assurer la totalité des dépenses de la plupart des publications. Voilà comment est née l'idée d'une taxe (encore une) qui concernerait le
droit voisin. En clair, si Google se permet de référencer un article du site du Monde, il devra alors rémunérer le journal à la hauteur du nombre de visiteurs renvoyés. Aurélie Filippetti -ministre de la Culture- a d'ailleurs remis le projet de loi sur la table, affirmant que la mise en place de la dîme était
extrêmement pertinente.
Réaction immédiate de Google, qui a écrit au gouvernement, menaçant de retirer de son index les sites internet des éditeurs français, si une telle loi venait à naitre. Et le géant de préciser qu'il renvoie
quatre milliards de clics par mois vers les pages internet des éditeurs, une manne dont ces derniers auraient bien du mal à se passer.
La vraie question est donc de savoir si Google -comme il l'affirme- pourrait se passer des portails de contenus sans ménagement, car ces derniers (notamment sur Google News) permettent aussi d'alimenter son trafic, et donc, de rémunérer le moteur de recherche via... des publicités. Il n'est d'ailleurs pas dit que cette publicité là rapporte soit aussi juteuse que l'imaginent nos politiques. Et c'est d'ailleurs certainement sur cette question que portera un éventuel débat.