Free, acculé par ses concurrents, ne se laissera pas faire !
Par Didier Pulicani - Publié le
Depuis son arrivée sur le mobile, le moins que l'on puisse dire, c'est que Free a semé une belle pagaille, sur un marché qui semblait inébranlable.
Dès son introduction, le nouvel opérateur a été accusé de tous les maux : suppressions de poste, couverture insuffisante, favoritisme gouvernemental... Ces derniers mois, SFR et Bouygues n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, Orange est cependant resté plus discret, sans doute en raison de l'accord d'itinérance qui lie les deux géants de la télécommunication.
Free a décidé de contre-attaquer, en portant plainte contre SFR pour concurrence déloyale : Niel s'attaque aux forfaits subventionnant le téléphone :
Mais le gouvernement ne semble pas l'entendre de cette oreille. Réunis hier par Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, les quatre opérateurs tentent de trouver un compromis pour pallier les suppressions de postes liées à l'arrivée de Free et aux prix cassés désormais normalisés. Si certains analystes accusent les 3 opérateurs
Reste que le gouvernent pourrait revenir sur quelques lois favorisant le consommateur, tel que la loi Chatel, qui permettait à la fois de profiter du temps d'attente gratuit sur les hotlines, mais aussi de résilier son forfait avant la fin de l'engagement, moyennant un pourcentage de la somme due. Aucune décision n'a encore été prise, mais il faudra espérer qu'on ne reprenne pas au consommateur, ce que Free a tenté de lui rendre, à savoir des forfaits moins verrouillés et des prix enfin concurrentiels.
Dès son introduction, le nouvel opérateur a été accusé de tous les maux : suppressions de poste, couverture insuffisante, favoritisme gouvernemental... Ces derniers mois, SFR et Bouygues n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, Orange est cependant resté plus discret, sans doute en raison de l'accord d'itinérance qui lie les deux géants de la télécommunication.
Free a décidé de contre-attaquer, en portant plainte contre SFR pour concurrence déloyale : Niel s'attaque aux forfaits subventionnant le téléphone :
C'est une façon de faire du crédit à la consommation déguisé... sans se soumettre aux contraintes légales [...] ça revient à pratiquer des taux d'usure de 300 ou 400% que le consommateur ne voit pasEvidemment, par une telle procédure, Free tente certainement de calmer un peu les ardeurs de ses concurrents, qui ne cessent de lui casser du sucre dans les médias.
Mais le gouvernement ne semble pas l'entendre de cette oreille. Réunis hier par Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, les quatre opérateurs tentent de trouver un compromis pour pallier les suppressions de postes liées à l'arrivée de Free et aux prix cassés désormais normalisés. Si certains analystes accusent les 3 opérateurs
historiquesde se servir de Free pour engager des plans de licenciements
structurels, ce dernier se défend aussi de son côté.
Le prix des forfaits ne bougera pasa confirmé Niel dans la foulée.
Reste que le gouvernent pourrait revenir sur quelques lois favorisant le consommateur, tel que la loi Chatel, qui permettait à la fois de profiter du temps d'attente gratuit sur les hotlines, mais aussi de résilier son forfait avant la fin de l'engagement, moyennant un pourcentage de la somme due. Aucune décision n'a encore été prise, mais il faudra espérer qu'on ne reprenne pas au consommateur, ce que Free a tenté de lui rendre, à savoir des forfaits moins verrouillés et des prix enfin concurrentiels.