e-Book : procès le 3 juin 2013, tardif au goût d'Apple
Par Arnaud Morel - Publié le
Apple aurait préféré un procès plus proche, estimant que cette action fait peser une épée de Damoclès sur le secteur des livres numériques et cause des dommages à sa réputation. Le DoJ estime, au contraire, qu'il a besoin de temps pour conduire son enquête, laquelle s'achèvera en avril 2013.
Apple est soupçonnée de s'être entendue avec les éditeurs les plus importants pour déboulonner Amazon de sa place de faiseur de pluie en matière de livres numériques et sortir du modèle de vente globale imposé par celui-ci et débouchant sur des best-sellers en vente à 9,99 $.
Apple opposait au système d'Amazon - Amazon achète les livres au prix de gros, et définit lui-même le prix de vente, n'hésitant pas à vendre à perte - celui du modèle d'agence. Il permet aux éditeurs de fixer librement leurs prix, Apple se réservant les 30% habituels sur iTunes, lesquels sont moins habituels en matière de vente de livre et se situent dans la fourchette haute des bénéfices. Il est bien conscient que ce modèle débouchera sur une hausse du prix payé par le client final.
Vous fixez le prix, nous prenons nos 30 % et oui, au final le consommateur paiera un peu plus cher, aurait expliqué Steve Jobs lors de ses discussions avec les éditeurs.