La 4G, future grande absente de Paris ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Les écologistes et quelques associations de quartiers peuvent se réjouir : selon Libération, Free, SFR, Bouygues et Orange auraient un mal fou à implanter leurs antennes dans la capitale. Delanoë aurait a suspendu toutes les installations sur les bâtiments publics jusqu'à nouvel ordre, sous couvert du principe de précaution.
En cause, la puissance des émetteurs, qui fait une nouvelle fois débat : alors qu'une charte limitait à environ 2V/m avait été signée par tous les opérateurs et la ville de Paris, voilà que les élus Europe Ecologie-les Verts veulent ramener ce seuil autour de 0,7V/m. Problème : avec une puissance si faible, il faudrait alors multiplier les antennes par deux ou par trois, ce qui augmenterait sensiblement les coûts et la difficulté de déploiement.
Pendant ce temps, nos partenaires européens, mais également des villes comme Lyon ou Marseille, poursuivent leur travaux à grande échelle, sans éprouver autant de difficultés. Il faut dire que l'arrivée de la 4G est souvent vue comme le moteur d'une économie locale, et qu'une ville comme Paris ne pourrait - à terme- sans doute pas se passer d'une telle évolution.
Les bobos-écolo vont-il l'emporter face à la pression économique ? Le principe de précaution doit-il toujours prévaloir sur les avancées technologiques ? Allons-nous tous mourir un jour ? Tant de questions auxquelles Bertrand Delanoë devra répondre ces prochaines semaines...