L'opposition s'était toujours manifesté contre la loi HADOPI, instaurée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy : trop axée sur la répression et pas toujours applicable, selon certains députés de gauche, la licence globale a été souvent évoquée, notamment par François Hollande.
Finalement, il semble que le candidat socialiste revienne sur ses positions. HADOPI ne devrait pas être supprimé, et l'homme semble avoir laissé de côté l'idée de licence globale.
Je veux soutenir l'accès à la culture et à la création artistique. J'ai clairement affirmé ma volonté de protéger le droit d'auteur et la création. Si je suis élu, il n'y aura pas de légalisation des échanges hors marché ni de contribution créative note Electron-Libre, qui s'est procuré un courrier adressé à l'association de lutte contre la piraterie audiovisuelle.
Hollande a-t-il revu ses positions, suite à une petite grogne du milieu artistique ? Reste que le bilan d'HADOPI est souvent moins pire qu'annoncé : les condamnations sont rares, les avertissements font généralement leur effet (notamment en responsabilisant les parents), et la loi apporte un cadre légal au téléchargement. En parallèle, l'offre légale semble trouver son public (les chiffres d'iTunes en attestent) et il est probable que, Sarkozy comme Hollande, vont désormais se concentrer à développer les plateformes en priorité.
Le changement n'est donc pas pour maintenant ! rétorquerait ma grand-mère.
