La course à l'échalote des logiciels de sécurité sur Mac
Par Arnaud Morel - Publié le
Le battage autour de Flashback, le fameux troyen qui aurait
Oui mais tout ça, c'est du passé, désormais le risque existe. D'ailleurs, c'est écrit dans le journal. Alors pensez, maintenant ce qui compte, c'est batailler pour être visible, pour ne pas rater sa chance de se faire une place au soleil du nouveau marché de la sécurité sur Mac.
Dr. Web, tout auréolé de sa découverte de l'infection Flashback, ne communique plus guère. Mais Kaspersky n'a pas eu cette chance d'être le découvreur initial. Pas grave, il se rattrape en trouvant un nouveau malware, le troyen SabPub,"diffusé" via un fichier word et exploitant une faille"buffer overflow" (dépassement de mémoire tampon). Et si ça ne suffisait pas, l'éditeur propose aussi de tenir au courant la presse de l'évolution de l'affaire Flashback.
Sophos, qu'on n'avait guère entendu, se fend lui d'un long billet pour savoir
Et là, avide, vous vous demandez : Et Norton ?
Ben oui, et Norton ?
Norton surveille, évalue, et estime l'état de l'infestation Flashback. Et fait de jolis graphiques pour bien tout nous expliquer. Et Norton nous dit donc qu'un jour il y avait 600 000 Mac
A contrario, quand Apple sort, le 14 avril, son utilitaire pour effacer Flashback, il ne se passe presque rien sur le front de la maladie. On passe de 209 000 machines concernées le 14 avril, à 205 000 le 15 avril. Les malware sont décidément des maladies bien curieuses.
contaminéjusqu'à 600 000 Mac, a accouché d'un effet indésirable quoique pas si surprenant : c'est la course à l'échalote entre les éditeurs de logiciels de sécurité qui voient, enfin, une opportunité de refourguer leurs merveilles du côté pommé de la force. Jusqu'alors, les pauvres ne pouvaient que tenter de sensibiliser les utilisateurs au risque d'être un
vecteur passifde virus pour Windows. Pas facile.
Oui mais tout ça, c'est du passé, désormais le risque existe. D'ailleurs, c'est écrit dans le journal. Alors pensez, maintenant ce qui compte, c'est batailler pour être visible, pour ne pas rater sa chance de se faire une place au soleil du nouveau marché de la sécurité sur Mac.
Dr. Web, tout auréolé de sa découverte de l'infection Flashback, ne communique plus guère. Mais Kaspersky n'a pas eu cette chance d'être le découvreur initial. Pas grave, il se rattrape en trouvant un nouveau malware, le troyen SabPub,"diffusé" via un fichier word et exploitant une faille"buffer overflow" (dépassement de mémoire tampon). Et si ça ne suffisait pas, l'éditeur propose aussi de tenir au courant la presse de l'évolution de l'affaire Flashback.
Sophos, qu'on n'avait guère entendu, se fend lui d'un long billet pour savoir
à qui la fautedans l'histoire Flashback (je vous résume, de tout le monde et de personne).
Et là, avide, vous vous demandez : Et Norton ?
Ben oui, et Norton ?
Norton surveille, évalue, et estime l'état de l'infestation Flashback. Et fait de jolis graphiques pour bien tout nous expliquer. Et Norton nous dit donc qu'un jour il y avait 600 000 Mac
infestés, le lendemain une petite moitié était soignée déjà et aujourd'hui
il y aurait environ 140 000 machines encore concernées. Bon. Mais comment diable est-on passé de 600 000 machines concernées le 9 avril, à 380 000 le 10 avril ? Mystère. Le premier utilitaire à permettre d'enlever Flashback sort, chez Kaspersky le 11 avril. Avant lui ? il allait jouer, sérieusement, des coudes dans le terminal, un exercice qui n'est pas à la portée de tous.
A contrario, quand Apple sort, le 14 avril, son utilitaire pour effacer Flashback, il ne se passe presque rien sur le front de la maladie. On passe de 209 000 machines concernées le 14 avril, à 205 000 le 15 avril. Les malware sont décidément des maladies bien curieuses.