Free Mobile : l'ARCEP demande la liste des installations
Par Arnaud Morel - Publié le
L'ARCEP commence déjà par préciser un peu les choses :
à ce jour, en revanche, aucun opérateur n'a saisi l'ARCEP et aucun élément concret n'a été porté à la connaissance de l'Autorité à l'appui des faits allégués par les médias et repris par le courrier des syndicats. Le débat tourne dans le vide, estime en substance l'autorité qui considère que Free remplit bien ses obligations légales.
Il ressort de la vérification faite par l'Autorité que la société Free Mobile respectait à cette date le niveau de déploiement 3G qu'elle devait atteindre à l'échéance du 12 janvier 2012.
En outre, rappelle l'ARCEP, le déploiement d'un réseau mobile est délicat.
dans les deux ans suivant la délivrance des autorisations, qui était prévue par les licences 3G attribuées en 2001 et 2002 respectivement à Orange France, SFR et Bouygues Telecom, n'a pas été respectée et que, si l'ARCEP a alors toléré cet état de fait, c'était en raison des difficultés techniques et économiques invoquées par les opérateurs.
Cependant, l'autorité voudrait un peu plus de transparence.
Toutefois, dans un souci de transparence et de sérénité, l'ARCEP a estimé utile de demander à la société Free Mobile d'actualiser les informations relatives à l'état de son réseau, incluant notamment une liste des sites installés, des sites effectivement activés, et des motifs qui auraient pu la conduire, le cas échéant, à l'extinction de certaines stations de son réseau. L'ARCEP examinera ces éléments avec la plus grande attention.