Le FBI ferme Megaupload, arrête ses dirigeants et se fait attaquer
Par Arnaud Morel - Publié le
Blocage de DNS pou Megaupload : le FBI a coupé l'accès, hier soir, à 18 sites web liés au service d'hébergement de fichiers Megaupload. 7 personnes ont été arrêtées par l'agence américaine, et deux entreprises - Megaupload Limited et Vestor Limited - sont accusées d'avoir
Le coup de filet fait suite à une décision du grand jury du district de Virginie le 5 janvier dernier. Kim Dotcom, alias Kim Schmitz ou Kim Tim Jim Vestor, 37 ans, résidant à Hong Kong est le principal accusé, avec 6 autres personnes - allemands, slovaque, hollandais...) liés à son entreprise ont été arrêtés, pour la plupart en Nouvelle Zélande.
Megaupload et la galaxie des sites Mega (Megavideo par exemple) sont accusés d'avoir non seulement diffusé largement des éléments protégés par les droits d'auteurs et voisins mais en outre d'avoir établi un modèle économique concentré sur le piratage.
En réponse, des membres de Anonymous ont conduit une attaque en riposte, qui a fait tomber, pendant quelques heures, le site du FBI et visait également le site du DOJ, du RIAA ou du MPAA.
En France, le président de la République, grand pourvoyeur de trafic vers Megaupoad avec le dispositif Hadopi, s'est félicité de l'action américaine.
Lire l'acte d'accusation
généré plus de 175 millions de dollars de revenus avec des activités criminelles et causé pour plus d'un demi milliard de dollars de dégâts aux détenteurs de droits d'auteurs ou voisins, explique le département de la justice américaine.
Le coup de filet fait suite à une décision du grand jury du district de Virginie le 5 janvier dernier. Kim Dotcom, alias Kim Schmitz ou Kim Tim Jim Vestor, 37 ans, résidant à Hong Kong est le principal accusé, avec 6 autres personnes - allemands, slovaque, hollandais...) liés à son entreprise ont été arrêtés, pour la plupart en Nouvelle Zélande.
Megaupload et la galaxie des sites Mega (Megavideo par exemple) sont accusés d'avoir non seulement diffusé largement des éléments protégés par les droits d'auteurs et voisins mais en outre d'avoir établi un modèle économique concentré sur le piratage.
Le site était structuré pour décourager l'envoi de fichiers personnels en ne conservant pas les fichiers non téléchargés pendant longtemps, précise encore le FBI.
En réponse, des membres de Anonymous ont conduit une attaque en riposte, qui a fait tomber, pendant quelques heures, le site du FBI et visait également le site du DOJ, du RIAA ou du MPAA.
En France, le président de la République, grand pourvoyeur de trafic vers Megaupoad avec le dispositif Hadopi, s'est félicité de l'action américaine.
Lire l'acte d'accusation