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La grande bataille des services de "readers" web

Par Arnaud Morel - Publié le

[imgag]66549_256_la_grande_bataille_des_services_des_readers_web.png[alt]La grande bataille des services des
eaders web[/imgag]Au début, il y avait instapaper - 3,99 €, universel - un petit bijou de logiciel, édité par Marco Arment. Une idée simple, à laquelle personne n'avait vraiment pensé : permettre de sauvegarder des textes ou des pages web, dans un format clair et lisible, en vue d'une lecture ultérieure.

Devant le succès, très vite une petite armada de services "copycat" émerge, opportuniste. Puis, Apple, cet été, lance Reading List, comme fonctionnalité d'iOS,qui remplit peu ou prou le même office. Puis, coup sur coup, Evernote et Readability annoncent le lancement d'un service similaire.

Dans le cas de Readability, l'affaire est même vaguement plus sulfureuse. Initialement conçu comme une plateforme pour monnayer les contenus, Readability annonce un changement de modèle radical, en devenant gratuit, mais en conservant un service premium. Et même en place un nouveau concurrent pour le service de Arment. Lequel Arment a collaboré avec Readability pour proposer une implémentation d'Instapaper.

Ce que font ces entreprises n'est pas illégal. C'est compréhensible et logique pour un entrepreneur de chercher les domaines rentables et d'essayer d'en prendre le contrôle. Ça ne rend pas ça moins honteux pour autant, s'énerve David Smith, blogueur et développeur iOS qui se demande comment préserver l'innovation logicielle des copieux sans pour autant verser dans l'abus de brevets, un diable plus grand encore. Une question qui mérite d'être posée.