iPhone 5 : les barbouzes d'Apple jouent-ils aux policiers ?
Par Arnaud Morel - Publié le
C'est le SF weekly qui divulgue ces informations vraiment stupéfiantes concernant la recherche de l'iPhone 5 égaré. Petit rappel des épisodes précédents. Un prototype d'iPhone 5 est égaré dans un bar, le Cava 22, situé en plein centre de San Francisco, dans le quartier de
Aujourd'hui, l'homme, âgé de 22 ans, parle. Son nom est Sergio Calderón et il n'a pas du tellement aimer cette matinée de juillet où la fine équipe de Cupertino a frappé à sa porte. 4 hommes et deux femmes qui se présentent, selon Sergio, comme membre de la police de San Francisco et exhibent
Comme tous sont bredouilles, ils tentent d'intimider Sergio, notamment un agent qui demande
Les journalistes du SF weekly ont téléphoné au numéro, et parlé à Anthony Colon, qui a confirmé être un employé d'Apple mais n'a pas voulu dire quoi que ce soit d'autre. Son profil LinkedIn, effacé depuis la publication mais accessible ici, le présente comme un ancien sergent de la police de san Jose, devenu depuis
Autre hic dans l'histoire, en plus du caractère musclé de la visite, la police de San Francisco n'a aucune trace, dans ses registres, d'une quelconque intervention chez Sergio.
Si le témoignage de Sergio est avéré, l'affaire est pitoyable et Apple, décidément, ne craint pas la mauvaise pub, ni n'apprend de ses erreurs passées. Après le psychodrame Gizmodo et l'iPhone 4, l'histoire de l'iPhone 5 perdu prend un tour passablement inquiétant. Et met en lumière certaines méthodes de la Pomme pour assurer la non divulgation de ses secrets industriels pour le moins musclées et contestables. L'énormité des enjeux ne saurait expliquer certains agissements.
SF Weekly
Mission. immédiatement tracé, l'engin est localisé chez un jeune homme. Une équipe,
de policiers et d'employés d'Apple, rapporte-t-on alors, est envoyée sur place où elle questionne le jeune homme et fouille son logement et sa voiture, sans succès.
Aujourd'hui, l'homme, âgé de 22 ans, parle. Son nom est Sergio Calderón et il n'a pas du tellement aimer cette matinée de juillet où la fine équipe de Cupertino a frappé à sa porte. 4 hommes et deux femmes qui se présentent, selon Sergio, comme membre de la police de San Francisco et exhibent
une sorte de badge. Avec l'accord du jeune homme, l'équipe passe la maison, puis la voiture au peigne fin, vérifiant également l'ordinateur et une éventuelle synchro de l'iPhone 5 recherché.
Comme tous sont bredouilles, ils tentent d'intimider Sergio, notamment un agent qui demande
est-ce que tout le monde dans cette maison est américain ?à la famille de Sergio, tout en leur promettant
des ennuis à tous. Sergio, américain, a le grand tort d'être d'une famille mexicaine. Un des "officiers" propose 300 $ en échange du téléphone.
Ils ont fait comme s'ils étaient en conversation téléphonique avec le propriétaire du téléphone recherché. "Le propriétaire ne veut pas vous poursuivre, il veut juste son téléphone, et vous propose 300 $ pour ça"lui dit l'un d'eux qui, avant de partir, laisse un numéro de téléphone et demande que Sergio l'appelle s'il a des informations. Un certain
Tony.
Les journalistes du SF weekly ont téléphoné au numéro, et parlé à Anthony Colon, qui a confirmé être un employé d'Apple mais n'a pas voulu dire quoi que ce soit d'autre. Son profil LinkedIn, effacé depuis la publication mais accessible ici, le présente comme un ancien sergent de la police de san Jose, devenu depuis
Senior Investigator at Apple Inc..
Autre hic dans l'histoire, en plus du caractère musclé de la visite, la police de San Francisco n'a aucune trace, dans ses registres, d'une quelconque intervention chez Sergio.
Il y a quelque chose qui manque ici. Si nous fouillons une maison, il y a un rapport de police, affirme le Lt. Troy Dangerfield , porte-parole de la police de San Francisco.
c'est quelque chose sur lequel nous allons enquêter immédiatement, a-t-il annoncé.
Si le témoignage de Sergio est avéré, l'affaire est pitoyable et Apple, décidément, ne craint pas la mauvaise pub, ni n'apprend de ses erreurs passées. Après le psychodrame Gizmodo et l'iPhone 4, l'histoire de l'iPhone 5 perdu prend un tour passablement inquiétant. Et met en lumière certaines méthodes de la Pomme pour assurer la non divulgation de ses secrets industriels pour le moins musclées et contestables. L'énormité des enjeux ne saurait expliquer certains agissements.
SF Weekly