Les surprises du rachat de Motorola par Google
Par Arnaud Morel - Publié le
Ce sera, indéniablement, LA grosse annonce technologique de cet été : Google va, sous réserve de l'accord des autorités anti-trust, acquérir Motorola Mobility, l'un des principaux acteurs du monde des smartphones et tablettes Android, représentant en petit tiers des unités vendues.
Ce faisant, Google conclu l'un des plus gros deal de l'histoire - 12,5 milliards de dollars, presque deux ans de bénéfices pour Google qui réalisait, cette année, un bénéfice de 8,5 milliards et de 6,5 milliards l'année précédente - et va, en tant qu'entreprise, voir ses effectifs presque doubler. Aux 25 000
Le deal, tout le monde s'accorde sur ce point, vise d'abord et avant tout le portefeuille de brevets de Motorola, fort de quelques 17 000 brevets. Ce n'est guère une surprise qu'Om Malik rapporte que les négociations aient été entamées dès l'échec de Google à acquérir le portefeuille Nortel, attrapé par une alliance bizarre Apple, Microsoft & RIM. Pas tellement plus surprenante, l'information selon laquelle Microsoft était sur les rangs pour un rachat de Motorola. dès lors, Google n'avait guère de choix que surenchérir et se payer le constructeur américain.
Signe que Google n'était pas dans une position si confortable en décidant de ce rachat, le montant des indemnités dues à Motorola en cas d'échec de celui-ci, qui peut être empêché par les autorités anti-trust : 2,5 milliards de dollars, 1/5e du montant du rachat. Considérable et complètement hors norme.
L'autre versant de l'affaire concerne Android. Ne vous laissez pas abuser par les déclarations lénifiantes des autres constructeurs utilisant Android, qui se félicitent que Google agisse pour la
Aujourd'hui, chez Samsung, ou HTC, on doit se demander fort si le choix d'Android comme OS a été le bon. Car, dans le monde Android, les constructeurs doivent se battre pour obtenir une version actualisée de l'OS - Google a annoncé, mais n'en a plus reparlé depuis, qu'il allait régler ce problème - de même que pour Google, il est difficile de réagir rapidement face à une nouvelle offre matérielle et logicielle venant d'Apple, par exemple. Désormais, avec Motorola dans son escarcelle, Google pourra réagir vite, tant sur le plan logiciel que matériel. Mais qu'en penseront les partenaires Android hors Motorola ? Réponse dans le futur. Une chose est certaine : la bataille de la mobilité n'en devient que plus passionnante encore !
Ce faisant, Google conclu l'un des plus gros deal de l'histoire - 12,5 milliards de dollars, presque deux ans de bénéfices pour Google qui réalisait, cette année, un bénéfice de 8,5 milliards et de 6,5 milliards l'année précédente - et va, en tant qu'entreprise, voir ses effectifs presque doubler. Aux 25 000
Googlerss'ajoutent les 19 000 salariés de Motorola. Bonjour le casse-tête en matière de
ressources humaines.
Le deal, tout le monde s'accorde sur ce point, vise d'abord et avant tout le portefeuille de brevets de Motorola, fort de quelques 17 000 brevets. Ce n'est guère une surprise qu'Om Malik rapporte que les négociations aient été entamées dès l'échec de Google à acquérir le portefeuille Nortel, attrapé par une alliance bizarre Apple, Microsoft & RIM. Pas tellement plus surprenante, l'information selon laquelle Microsoft était sur les rangs pour un rachat de Motorola. dès lors, Google n'avait guère de choix que surenchérir et se payer le constructeur américain.
Signe que Google n'était pas dans une position si confortable en décidant de ce rachat, le montant des indemnités dues à Motorola en cas d'échec de celui-ci, qui peut être empêché par les autorités anti-trust : 2,5 milliards de dollars, 1/5e du montant du rachat. Considérable et complètement hors norme.
L'autre versant de l'affaire concerne Android. Ne vous laissez pas abuser par les déclarations lénifiantes des autres constructeurs utilisant Android, qui se félicitent que Google agisse pour la
défense d'Android.
Aujourd'hui, chez Samsung, ou HTC, on doit se demander fort si le choix d'Android comme OS a été le bon. Car, dans le monde Android, les constructeurs doivent se battre pour obtenir une version actualisée de l'OS - Google a annoncé, mais n'en a plus reparlé depuis, qu'il allait régler ce problème - de même que pour Google, il est difficile de réagir rapidement face à une nouvelle offre matérielle et logicielle venant d'Apple, par exemple. Désormais, avec Motorola dans son escarcelle, Google pourra réagir vite, tant sur le plan logiciel que matériel. Mais qu'en penseront les partenaires Android hors Motorola ? Réponse dans le futur. Une chose est certaine : la bataille de la mobilité n'en devient que plus passionnante encore !