Acer se déchire autour d'Apple et de ses iPad
Par Arnaud Morel - Publié le
Si l'on mesure parfois mal l'impact de Cupertino sur ses concurrents, l'échanges fielleux via médias interposés entre l'ex PDG d'Acer, Gianfranco Lanci, et l'actuelle direction en donne un aperçu plus précis. Fin mars, Lanci quitte son poste chez le constructeur taïwanais, en raison d'un désaccord, explique-t-on alors avec le Conseil d'Administration de l'entreprise.
Problème, Taïwan n'offre pas assez de "ressources humaines"pour cette ambition. Il faut recruter ailleurs, en Inde, Chine
Du côté de l'équipe actuelle d'Acer, on ne voit pas les choses ainsi.
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À ce moment là, je savais déjà que si nous voulions être un acteur majeur de ce nouveau monde, nous avions besoin de consentir des investissements, essentiellement en matière de logiciel, pour les smartphones, tablettes, pour le tactile. Lanci explique avoir proposé de recruter des ingénieurs, faisant passer l'unité de recherche de 300 à 400 ingénieurs à 1000,
concentrés sur le logiciel et l'intégration du matériel.
Problème, Taïwan n'offre pas assez de "ressources humaines"pour cette ambition. Il faut recruter ailleurs, en Inde, Chine
voire mêmeaux USA ou en Europe. Acer, selon Lanci, se montre alors réticente car ces recrutement entraineraient une "de-taïwanaisation" d'Acer.
Du côté de l'équipe actuelle d'Acer, on ne voit pas les choses ainsi.
La de-taïwanaisation n'a jamais été le problème. Lanci a été incapable le soutenir un développement vigoureux et sur le long terme de l'entreprise. Lanci n'a pas été en mesure d'expliquer avoir échoué à atteindre les objectifs de résultats du groupe pendant deux trimestres consécutifs, d'octobre 2010 à mars 2011, explique Acer.
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