MacWorld San Francisco : tout est à refaire
Par Didier Pulicani - Publié le
C'est la troisième année consécutive qu'Apple s'est retirée de la MacWorld de San Franciso. Traditionnellement, le salon californien -qui se situe à quelques dizaines de minutes de Cupertino- était l'opportunité pour Jobs de présenter ses nouveautés et de convier la presse autour du Mac, et plus récemment, des appareils iOS.
iPapy a été clair, il préfère investir son argent dans ses boutiques physique que de participer à des expos coûteuses. La
Evidemment, que ce soit les journalistes, les éditeurs ou le simple fan d'Apple, tous regrettent amèrement la décision d'Apple. Pour autant, IDG tente de tenir le coup en se passant de la maison mère et en essayant de changer un peu l'image du salon; n'oublions pas que cette MacWorld reste au centre de la Silicon Valley et devrait bénéficer encore quelques années d'une couverture endémique à l'activité locale, ce qui lui assure une certaine pérennité. (Un tel pari n'avait pas été pris en France, pourtant au coeur de l'Europe.)
Mais la MacWorld a-t-elle encore un réel avenir ? Si l'an dernier, le nombre d'exposants était faible et leur intérêt limité, cette année, toujours pas de trace d'Adobe ou de Microsoft. Et à moins d'une affluence record, cet état de fait risque de se prolonger encore un peu. L'an dernier, nous craignions - à juste titre- que l'expo se transforme en foire aux coques pour iPhone et délaisse un peu le Mac. Les stands dédiés aux
iPapy a été clair, il préfère investir son argent dans ses boutiques physique que de participer à des expos coûteuses. La
vraieraison n'étant évidemment pas seulement financière, c'est plutôt le calendrier qui n'allait pas : une keynote en début d'année obligeait les équipes à travailler durant les fêtes, et Steve n'avait pas toujours beaucoup de produits à présenter à cette période. Pour autant, côté organisateurs, la conférence d'Apple jouait l'appel d'air et permettait presque de justifier les expos :
Allons voir la keynote et découvrons ensuite les produits sur le salon !Ensuite, l'écosystème profitait de cette visibilité pour y dévoiler ses solutions, qui allaient donner vie au produit.
Evidemment, que ce soit les journalistes, les éditeurs ou le simple fan d'Apple, tous regrettent amèrement la décision d'Apple. Pour autant, IDG tente de tenir le coup en se passant de la maison mère et en essayant de changer un peu l'image du salon; n'oublions pas que cette MacWorld reste au centre de la Silicon Valley et devrait bénéficer encore quelques années d'une couverture endémique à l'activité locale, ce qui lui assure une certaine pérennité. (Un tel pari n'avait pas été pris en France, pourtant au coeur de l'Europe.)
Mais la MacWorld a-t-elle encore un réel avenir ? Si l'an dernier, le nombre d'exposants était faible et leur intérêt limité, cette année, toujours pas de trace d'Adobe ou de Microsoft. Et à moins d'une affluence record, cet état de fait risque de se prolonger encore un peu. L'an dernier, nous craignions - à juste titre- que l'expo se transforme en foire aux coques pour iPhone et délaisse un peu le Mac. Les stands dédiés aux
appset aux accessoires étaient légion. A l'inverse, cette année, certains éditeurs plus modestes (mais plus traditionnels) ont fait le déplacement, comme les français d'Aquafadas ou les belges de Creaceed. C'est d'ailleurs peut-être via ce nivellement
par le bas-sans Apple, Adobe et consors- que cette petite expo pourrait retrouver sa voie. Rajoutez-y des conférences très amusantes de David Pogue et de personnalités reconnues et notre bien-aimée MacWorld pourrait retrouver quelques lettres de noblesses durant cette nouvelle décennie.