Actualité

Divers

Mais qui voudrait acheter Palm ?

Par Arnaud Morel - Publié le

Mais qui voudrait acheter Palm ?
C'est Jean-Louis Gassé, ancien "chairman" de PalmSource qui prend la plume pour commenter la situation assez désespérée dans laquelle se trouve Palm. Et son analyse n'inspirera guère confiance en l'avenir de la société. Après l'annonce des très mauvais résultats de Palm, le titre a subi un véritable crack et l'action s'établit désormais à... 4 $.

Avec son regard d'ancien "insider", l'ami Gassé brosse un portrait encore plus catastrophique que pressenti. Ça empire. Derrière la scène, Palm s'est engagé dans une manœuvre désespérée : bourrer le réseau de distribution, explique-t-il revenant sur le différentiel enregistré, par Palm, entre exemplaires vendus aux clients et exemplaires fournis au réseau de distribution. Un analyste de Morgan Stanley estime, en considération des autres résultats trimestriels, que Palm a laissé 1,15 million d'unités en stock, soit une demi-année de vente. Ajoutés la situation financière, considérablement dégradée et avec certaines dettes arrivant à échéance : Palm, selon certains analystes ne vaut plus un penny.

Qui, dès lors, voudrait acheter Palm ? Et pourquoi ? Gassé voir deux options : la marque, bien connue, et les produits. Mais ne semble croire à aucune estimant que les acteurs majeurs du marché mobile - Apple, Google, RIM, Microsoft et Nokia - n'ont cure de Palm. Peut-être un nouvel entrant mais l'idée paraît peu plausible. Je crains fort que Palm ne flotte encore au vent quelque temps avant de laisser tomber. Ça sera un triste fin pour l'entreprise qui, un moment, conduisait la révolution mobile, termine-t-il.

Source