Les guides d'interface iPad confirment les ambitions d'Apple
Par Arnaud Morel - Publié le
Avec la mise à disposition du SDK 3.2 bêta pour iPad, Apple propose son guide de bonne conduite en matière d'interface pour l'iPad. Celui-ci confirme plusieurs éléments, notamment l'ambition d'Apple de faire de l'iPad un nouveau type d'ordinateur, utilisant des métaphores plus explicites pour l'utilisateur et tentant de simplifier toute la complexité afférente à l'informatique.
Des applications plus réalistes : pour sortir de la métaphore informatique Apple recommande d'ancrer, autant que faire se peut, les applications dans le monde réel, notamment en utilisant une interface se rapprochant du fonctionnement physique des objets simulés. On se souvient de la bibliothèque en bois pour accueillir les e-books, ou du carnet d'adresse qui ressemble à un vrai. Sur le sujet, on peut aussi consulter le très bon billet de ignorethecode (merci Olivier) qui traite du réalisme dans le design d'interface : en résumé trop générique ou trop réaliste sont deux options à proscrire.
Autre idée, cacher la gestion des documents tout en les préservant la sécurité des données- sauvegarde automatique.
La complexité se cache dans les "popover". Pour Apple, l'interface principale d'une application doit être simple et aussi constante que possible. Toutes les actions principales doivent être visibles clairement mais toutes les options doivent être cachées dans un
Apple incite, bien sûr, à utiliser le plus de gestuelles multitouch possibles et à penser les logiciels pour tirer parti de cette technologie. De même pour le partage des données : l'iPad est fait pour être passé à son voisin ou pour être capable de partager des fichiers avec lui.
L'absence de multitâche est bien confirmée :
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Des applications plus réalistes : pour sortir de la métaphore informatique Apple recommande d'ancrer, autant que faire se peut, les applications dans le monde réel, notamment en utilisant une interface se rapprochant du fonctionnement physique des objets simulés. On se souvient de la bibliothèque en bois pour accueillir les e-books, ou du carnet d'adresse qui ressemble à un vrai. Sur le sujet, on peut aussi consulter le très bon billet de ignorethecode (merci Olivier) qui traite du réalisme dans le design d'interface : en résumé trop générique ou trop réaliste sont deux options à proscrire.
Autre idée, cacher la gestion des documents tout en les préservant la sécurité des données- sauvegarde automatique.
Même si l'iPad peut permettre de créer et manipuler des fichiers et les partager - quand le périphérique est posé sur son Dock - avec des ordinateurs, ça ne veut pas dire que les utilisateurs doivent percevoir l'organisation hiérarchique des fichiers sur l'iPad, explique Cupertino.
La complexité se cache dans les "popover". Pour Apple, l'interface principale d'une application doit être simple et aussi constante que possible. Toutes les actions principales doivent être visibles clairement mais toutes les options doivent être cachées dans un
popoverqui s'adaptent au contexte et qui, lui aussi, présente un nombre d'actions limitées. L'objectif est toujours le même : réduire la complexité apparente des logiciels.
Apple incite, bien sûr, à utiliser le plus de gestuelles multitouch possibles et à penser les logiciels pour tirer parti de cette technologie. De même pour le partage des données : l'iPad est fait pour être passé à son voisin ou pour être capable de partager des fichiers avec lui.
L'absence de multitâche est bien confirmée :
comme les applications iPhone, les logiciels iPad s'arrêtent lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton Home pour lancer une autre application. Soyez toujours préparé à être arrêté, résume Apple. À l'évidence, Cupertino espère que les programmeurs permettront, lorsque l'utilisateur relancera leur logiciel, de se retrouver au point où le logiciel avait été quitté ("rest in place"). Avec le lancement quasi instantané des logiciels, ceci doit permettre de pallier l'absence de multitâche qui ne sera pénalisante que pour les actions continues, par exemple écouter un flux musical avec un autre logiciel qu'iTunes pendant qu'on édite un fichier Pages.
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