Affaire Stanza : une histoire d'API privée, Ars est confiant
Par Didier Pulicani - Publié le
Suspectée de chercher des noises à Lexcycle (récemment racheté par... Amazon !), Apple se défend aujourd'hui de vouloir empêcher les développeurs d'accéder à ses API privées. En effet, la seule solution qui permet d'activer le partage USB est d'utiliser le dossier
DCIM, qui permet à l'iPhone de se comporter comme un appareil photo. C'est là que les applications y stockent vos photos et autres vidéos. Même si Apple se range officiellement derrière le fait que les applications doivent absolument se contenter de leur zone d'écriture (non partageable), l'utilisation de ce répertoire n'est pas clairement interdite dans le SDK. Il a même fallu de nombreux échanges entre Apple et les développeurs pour que ces derniers acceptent l'interdiction.
Chez Ars, on est plutôt confiant, et on pense qu'Apple permettra le partage USB sur l'iPhone comme sur l'iPad, dès la sortie de la version 3.2. Il est vrai que pour transférer des fichiers entre l'iPhone et un ordinateur, la solution consiste souvent à mettre un petit serveur web sur l'iPhone ou de développer un client lourd sur l'ordinateur. Une possibilité de partage USB serait donc réellement plus pratique pour les développeurs, même si l'on se doute qu'Apple n'aime pas trop que l'utilisateur puisse déposer toutes sortes de fichiers sur le disque de l'iPhone (DivX, eBooks, ROMS...).