La fin des commentaires sur les sites internet ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Lorsque la presse est apparue sur internet, les lecteurs (oui, vous, là :-)) ont pu jouir d'une fonctionnalités jusqu'alors impossible avec le papier : réagir aux actualités directement sur la page où le texte a été écrit.
Si la plupart des magazines en ligne offrent aux lecteurs cette possibilité, de nombreux problèmes sont apparus. Contenus illicites, diffamation, fausses informations, insultes... Pas facile pour un éditeur, de modérer chaque propos, surtout en France où les commentaires sont très virulents, dès que le sujet est un peu polémique.
Nos confrères de PCINpact relèvent un paragraphe d'un décret récemment sorti du cabinet du ministre de la culture, qui veut apparemment pouvoir rendre l'éditeur plus sensible et responsable face aux commentaires :
Si le texte parait bien pensé (il va nous obliger à mettre des petits liens "signalez un problème" à côté de chacun de vos commentaires...), comme le note nos confrères, il est assez ambigu. Comment en effet, savoir si un contenu est illicite ? Un éditeur n'est pas un juge, et dans de nombreux cas (diffamation, notamment), il est bien difficile de pouvoir qualifier une phrase ou un sous-entendu d'
Evidemment, les conditions d'application de ce texte restent pour le moment encore floues. Mais si tel était vraiment le cas, il y a fort à parier que les éditeurs ne seraient pas prêts à prendre le risque de laisser filer des commentaires sur leurs publications, s'ils en étaient rendus entièrement juges et responsables.
Nous en profitons pour rappeler que sur internet, aucun commentaire n'est anonyme, et que chaque propos tenu engage la personne qui l'écrit. Par ailleurs, les éditeurs gardent évidemment le contrôle sur ce qui est publié. Il n'existe pas de "droit à commenter" une publication sur le site de l'éditeur.
Si la plupart des magazines en ligne offrent aux lecteurs cette possibilité, de nombreux problèmes sont apparus. Contenus illicites, diffamation, fausses informations, insultes... Pas facile pour un éditeur, de modérer chaque propos, surtout en France où les commentaires sont très virulents, dès que le sujet est un peu polémique.
Nos confrères de PCINpact relèvent un paragraphe d'un décret récemment sorti du cabinet du ministre de la culture, qui veut apparemment pouvoir rendre l'éditeur plus sensible et responsable face aux commentaires :
Sur les espaces de contribution personnelle des internautes, l'éditeur met en œuvre les dispositifs appropriés de lutte contre les contenus illicites. Ces dispositifs doivent permettre à toute personne de signaler la présence de tels contenus et à l'éditeur de les retirer promptement ou d'en rendre l'accès impossible ;
Si le texte parait bien pensé (il va nous obliger à mettre des petits liens "signalez un problème" à côté de chacun de vos commentaires...), comme le note nos confrères, il est assez ambigu. Comment en effet, savoir si un contenu est illicite ? Un éditeur n'est pas un juge, et dans de nombreux cas (diffamation, notamment), il est bien difficile de pouvoir qualifier une phrase ou un sous-entendu d'
illicite.
Evidemment, les conditions d'application de ce texte restent pour le moment encore floues. Mais si tel était vraiment le cas, il y a fort à parier que les éditeurs ne seraient pas prêts à prendre le risque de laisser filer des commentaires sur leurs publications, s'ils en étaient rendus entièrement juges et responsables.
Nous en profitons pour rappeler que sur internet, aucun commentaire n'est anonyme, et que chaque propos tenu engage la personne qui l'écrit. Par ailleurs, les éditeurs gardent évidemment le contrôle sur ce qui est publié. Il n'existe pas de "droit à commenter" une publication sur le site de l'éditeur.