Bientôt 100 000 applications : et après ?
Par Didier Pulicani - Publié le
A l'heure actuelle, 102 344 applications iPhone ont été validées par Apple, même si 93 520 sont actuellement disponibles (Chiffres AppShopper). La barre des 100 000 devrait être franchie d'ici Noël.
Mais faut-il vraiment se réjouir de cet engouement des développeurs ? Oui, évidemment. Le succès de l'iPhone est principalement du à toutes ces petites applications, que l'on pourrait comparer aux
Mais cette inflation des applications à contenu
Parallèlement, on apprend aussi que de nombreux développeurs, qui eux, font l'effort (humain et financier) de créer des programmes très aboutis, sont les premiers à se faire pirater. Les développeurs de Rally Master Pro 3D (lire notre article) ont noté que le taux de piratage avoisine les 95%. Même si l'on sait tous qu'un jeu piraté n'est pas systématiquement un jeu acheté en moins, le manque à gagner reste potentiellement conséquent pour un titre vendu plusieurs euros.
Si nous résumons (très benoitement) la situation, le consommateur se retrouve noyé dans un océan d'applications inutiles qu'il finit par acheter de temps en temps, et les programmes de qualités, souvent plus chers, se font alors très souvent pirater. (Cette affirmation est en partie fausse, dans la mesure où le piratage n'est possible que sur les iPhone jailbreakés - Mais vous voyez l'idée.)
Alors que faire ? La solution la plus souvent évoquée consisterait à avoir deux tris sur l'AppStore. Une sorte d'AppStore
La vérité est donc ailleurs... Scully, si tu nous lis.
Mais faut-il vraiment se réjouir de cet engouement des développeurs ? Oui, évidemment. Le succès de l'iPhone est principalement du à toutes ces petites applications, que l'on pourrait comparer aux
sites webqui font la richesse d'internet. Lorsque Ballmer déclarait ironiquement qu'
internet n'est pas adapté à l'iPhone, ses propos reflétait dans une certaine mesure, la réalité : de nombreuses applications ne sont que des adaptations de jeux flash, de sites d'informations ou de forums, voire même de la simple publicité pour des films, ou des voitures. Des petits sites internet embarqués, au final.
Mais cette inflation des applications à contenu
légerpose problème, comme en parle très justement notre confrère de Macenstein ce matin.
[Les développeurs d'Apple] ont apparemment fait un job si bon avec le SDK, que même les gens qui n'ont aucun talent, aucune originalité et même aucun savoir-faire en programmation ou en design, peuvent facilement créer des applications absolument nulles qui ne font, pour ainsi dire, rien du tout.Le rédacteur souligne d'ailleurs avoir été très déçu par ses derniers achat, les programmes n'étant pas aussi aboutis qu'il le pensait.
Parallèlement, on apprend aussi que de nombreux développeurs, qui eux, font l'effort (humain et financier) de créer des programmes très aboutis, sont les premiers à se faire pirater. Les développeurs de Rally Master Pro 3D (lire notre article) ont noté que le taux de piratage avoisine les 95%. Même si l'on sait tous qu'un jeu piraté n'est pas systématiquement un jeu acheté en moins, le manque à gagner reste potentiellement conséquent pour un titre vendu plusieurs euros.
Si nous résumons (très benoitement) la situation, le consommateur se retrouve noyé dans un océan d'applications inutiles qu'il finit par acheter de temps en temps, et les programmes de qualités, souvent plus chers, se font alors très souvent pirater. (Cette affirmation est en partie fausse, dans la mesure où le piratage n'est possible que sur les iPhone jailbreakés - Mais vous voyez l'idée.)
Alors que faire ? La solution la plus souvent évoquée consisterait à avoir deux tris sur l'AppStore. Une sorte d'AppStore
Premiumoù seules les applications d'un certain rang auraient le droit de siéger. Il est vrai que voir TomTom trôner entre un coussin pêteur et une lampe de poche, ça fait un peu désordre. D'un autre côté, l'AppStore a aussi permis à des titres à petits budgets de se développer et même de faire du chiffre. Cantonner les indépendants à un
Store poubellepourrait faire perdre l'accessibilité, si propice à la créativité. Du côté de Cupertino, il est peu probable que la Pomme accepte de toute façon, de diviser son AppStore en deux, le consommateur y serait un peu perdu et seuls quelques développeurs tireraient finalement leur épingle du jeu.
La vérité est donc ailleurs... Scully, si tu nous lis.