Le torchon brûle entre Apple et Google
Par Didier Pulicani - Publié le
Quelle mouche a-t-elle bien pu piquer Google, qui déclare depuis vendredi, qu'Apple aurait finalement bel et bien rejeté l'application Google Voice, tandis que Cupertino, il y a quelques semaines, se défendait de toujours étudier une éventuelle validation.
Le géant de la recherche, pourtant partenaire privilégié de la Pomme, se sentirait-il désormais en position de force ? Les informations publiées sont en effet extrêmement confidentielles, détaillant l'ensemble des meetings et autres échanges entre les deux sociétés. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser suite aux annonces d'Apple, Google n'est évidemment pas traité au même niveau que tous les développeurs de l'AppStore et chaque validation est discutée au sommet.
On apprend également que les représentants de Google et d'Apple ont longuement discuté de la validation de Latitude, finalement développé sous forme d'application web (accessible que depuis Safari). Cupertino se défend, là encore, de vouloir éviter toute confusion avec les applications installées par défaut dans le téléphone.
Le torchon brûle-t-il vraiment entre les deux géants de Californie ? Pas si sûr. Il est tout à fait possible que Google -qui n'a finalement rien à se reprocher- profite de cette petite brèche pour jouer les jeunes vierges effarouchées auprès de la FCC. Apple se retrouverait alors forcée, par voie légale, de laisser jouer la concurrence, et tout ceci pourrait avoir une influence importante sur les règles actuelles de validation des applications iPhone.
Le géant de la recherche, pourtant partenaire privilégié de la Pomme, se sentirait-il désormais en position de force ? Les informations publiées sont en effet extrêmement confidentielles, détaillant l'ensemble des meetings et autres échanges entre les deux sociétés. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser suite aux annonces d'Apple, Google n'est évidemment pas traité au même niveau que tous les développeurs de l'AppStore et chaque validation est discutée au sommet.
On apprend également que les représentants de Google et d'Apple ont longuement discuté de la validation de Latitude, finalement développé sous forme d'application web (accessible que depuis Safari). Cupertino se défend, là encore, de vouloir éviter toute confusion avec les applications installées par défaut dans le téléphone.
Le torchon brûle-t-il vraiment entre les deux géants de Californie ? Pas si sûr. Il est tout à fait possible que Google -qui n'a finalement rien à se reprocher- profite de cette petite brèche pour jouer les jeunes vierges effarouchées auprès de la FCC. Apple se retrouverait alors forcée, par voie légale, de laisser jouer la concurrence, et tout ceci pourrait avoir une influence importante sur les règles actuelles de validation des applications iPhone.