Le Palm pre déçoit un développeur iPhone
Par Didier Pulicani - Publié le
Par Akime
Un développeur iPhone intéressé par le nouveau SDK du système webOS rendu récemment disponible pour les développeurs, fait état de ses impressions sur la plate forme de Palm.
Son expérience n'est pas très positive, car les limitations de webOS qui ne propose que des technologies web pour le développement d'applications, sont vites perceptibles, notamment par rapport à ce que peut faire un iPhone. On a la confirmation que le Pre ne permet pas de faire appel directement à OpenGL ES pour la programmation d'applications 3D intensives qui ne peuvent se passer d'une accélération matérielle rendue possible par OpenGL ES. D'ailleurs même des applications relativement simples du même développeur en font appel.
Pire on apprend que la plate-forme de Palm ne permet pas une utilisation intensive des données de l'accéléromètre, car il n'est pas possible de dépasser une vitesse d'échantillonnage de plus de 4 Hz (quatre échantillons par seconde), alors que les applications développées par le développeur (gMeter et greenMeter) nécessitent un échantillonnage de 50-100 Hz pour être utilisables. Les jeux nécessitent un échantillonnage d'au moins 20 Hz pour que les données d'entrée ne soit pas en décalage par rapport à la vitesse de trame graphique. Sur le SDK de webOS, l'échantillonnage supporté n'est vraiment utilisable que pour detecter des mouvements basiques du téléphone pour la rotation de l'interface.
Le développeur conclue que pour lui développer pour le Pre, c'est revenir deux années en arrière et que la majorité des utilisateurs s'attendent aujourd'hui à des applications sophistiquées permises par l'iPhone.
En général, cela met en perspective pourquoi le Pre permet de faire tourner plusieurs applications en même temps, celles-ci étant bien moins sophistiquées que celles qu'un iPhone peut faire tourner.
Source
[NDLR : il n'est pas dit que Palm campe sur ses positions et ne propose pas, dans un second temps, soit un SDK avec un langage natif, soit des API un peu plus élaborées. Rappelons-nous à la sortie de l'iPhone, le SDK se limitait également à des WebApps.]
Un développeur iPhone intéressé par le nouveau SDK du système webOS rendu récemment disponible pour les développeurs, fait état de ses impressions sur la plate forme de Palm.
Son expérience n'est pas très positive, car les limitations de webOS qui ne propose que des technologies web pour le développement d'applications, sont vites perceptibles, notamment par rapport à ce que peut faire un iPhone. On a la confirmation que le Pre ne permet pas de faire appel directement à OpenGL ES pour la programmation d'applications 3D intensives qui ne peuvent se passer d'une accélération matérielle rendue possible par OpenGL ES. D'ailleurs même des applications relativement simples du même développeur en font appel.
Pire on apprend que la plate-forme de Palm ne permet pas une utilisation intensive des données de l'accéléromètre, car il n'est pas possible de dépasser une vitesse d'échantillonnage de plus de 4 Hz (quatre échantillons par seconde), alors que les applications développées par le développeur (gMeter et greenMeter) nécessitent un échantillonnage de 50-100 Hz pour être utilisables. Les jeux nécessitent un échantillonnage d'au moins 20 Hz pour que les données d'entrée ne soit pas en décalage par rapport à la vitesse de trame graphique. Sur le SDK de webOS, l'échantillonnage supporté n'est vraiment utilisable que pour detecter des mouvements basiques du téléphone pour la rotation de l'interface.
Le développeur conclue que pour lui développer pour le Pre, c'est revenir deux années en arrière et que la majorité des utilisateurs s'attendent aujourd'hui à des applications sophistiquées permises par l'iPhone.
En général, cela met en perspective pourquoi le Pre permet de faire tourner plusieurs applications en même temps, celles-ci étant bien moins sophistiquées que celles qu'un iPhone peut faire tourner.
Source
[NDLR : il n'est pas dit que Palm campe sur ses positions et ne propose pas, dans un second temps, soit un SDK avec un langage natif, soit des API un peu plus élaborées. Rappelons-nous à la sortie de l'iPhone, le SDK se limitait également à des WebApps.]