La loi de Moore en fin de vie ?
Par Arnaud Morel - Publié le
le rythme d'innovation dans le domaine des microprocesseurs se ralentit, explique-t-il, estimant qu'il s'agit là d'un signe de maturité de l'industrie.
La croissance de puissance des puces continuera encore pour une à deux générations de processeurs, notamment dans le domaine des multi-cœurs, détaille-t-il. Mais dès aujourd'hui,
la plupart des programmeurs n'ont pas besoin de la puissance actuellement disponible. Ceci ajouté aux coûts de développement toujours croissant des puces devrait conduire, estime-t-il, à un ralentissement net des progrès dans le secteur.
Ceci dit, le raisonnement oublie un argument sans doute déterminant : c'est sur l'idée d'augmentation de puissance - et donc le besoin de renouvellement - que se fonde l'économie de l'informatique. On imagine mal les constructeurs se tirer une balle dans le pied en ralentissant ce rythme de renouvellement auquel, en outre, se sont "habitués" les utilisateurs.
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