Le Président de Fon tire à boulets rouges sur HADOPI
Par Arnaud Morel - Publié le
Jean-Bernard Magescas, qui quitte la présidence de FON France, apporte un éclairage subjectif mais pertinent sur le projet de loi Création et Internet et les projets de régulation d’Internet. Attention, ça décoiffe !
Pour lui, le principal problème concernant l'action du législateur
Selon lui, l'idéologie qui préside à l'édiction de cette loi est passéiste - on veut protéger les intérêts économiques basés sur un mode de fonctionnement ancien plutôt que penser les usages d'aujourd'hui et de demain - et elle aboutir au même fiasco que les précédentes tentatives. La vie privée, dans l'affaire, sera cependant une victime collatérale, et pas des moindres.
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Ce qui est important c’est que la loi Hadopi ne passe pas ! Il y a alerte rouge, Hadopi n’est que le début ! Vous voyez les films de science-fiction à la Matrix ? On y est. On est tout près du contrôle total des échanges électroniques entres les gens. S’ils sont capable de faire ça pour le lobby de l’industrie du disque, qu’est-ce qu’ils vont faire quand ce sera un lobby plus puissant et plus riche qui le demandera ?, s'interroge-t-il dans Libération.
Pour lui, le principal problème concernant l'action du législateur
c’est mettre en place une loi au nom d’un intérêt privé sans avoir idée des trois points les plus importants : la fin, les moyens à employer et la technicité.
Selon lui, l'idéologie qui préside à l'édiction de cette loi est passéiste - on veut protéger les intérêts économiques basés sur un mode de fonctionnement ancien plutôt que penser les usages d'aujourd'hui et de demain - et elle aboutir au même fiasco que les précédentes tentatives. La vie privée, dans l'affaire, sera cependant une victime collatérale, et pas des moindres.
Quand j’entends Frédéric Lefebvre demander « combien faudra t-il de trafiquants d’armes, psychopathes, violeurs, racistes et voleurs avant de réguler Internet ? » Je lui réponds : combien faudra t-il de temps et de saccage économique pour que vous discutiez différemment d’un financement de la culture en France ?, assène-t-il.
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