Luc Besson tape tous azimuts sur les pirates du net

C'était l'offensive médiatique du week-end : le producteur français Luc Besson a publié une tribune dans le monde, puis l'a défendue sur Canal+, où il dénonce la complicité objective de grands acteurs de l'internet en France dans l’économie du piratage sur Internet. Ils savent très bien ces gens-là, ils savent très bien qu’ils mettent de l’argent dans des choses qui ne sont pas légales, a-t-il ainsi expliqué.

Se fondant sur une étude bien douteuse de l’ALPA, (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) qui estime à 500 000 le nombre de fichiers films échangés par jour en France, Besson tape tous azimuts et s'en prend à presque tous les acteurs du net. Google, Free ou PriceMinister seraient, selon lui, complices du piratage et devraient en premier lieu être poursuivis, avant même les internautes partageurs. Et pourtant, toujours selon Besson, les français sont les plus grands pirateurs du monde. Régie publicitaire, hébergement ou publicités passées sur les sites illégaux seraient donc tous dans le même panier. Un exemple ? Le site canadien de diffusion en streaming BeeMotion, qui, depuis a du fermer hébergé par Free, avec une régie pub Google et des pubs PriceMinister.

Réponse du côté de PriceMinister envoyée par Pierre Kosciusko-Morizet, son président : je pourrais aussi lui dire que parfois ses films, sont diffusés sur des postes dont les possesseurs n’ont pas payé la redevance, et lui dire qu’il est responsable !

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