Tous les mêmes…
Par Contributeur - Publié le
Les noms changent, mais quelque soient les sociétés, à partir d'une certaine taille, d'un certain pourcentage de parts de marché, il n'y a plus qu'une seule obsession : mettre tout en place pour "tenir son marché". Et tous les moyens sont malheureusement bons…
Le danger pour l'entreprise, c'est que ses clients la quittent pour aller chez un concurrent. Il faut donc verrouiller sa clientèle, la tenir captive des produits que l'on fait, et tuer la concurrence…
Ces deux caractéristiques (limiter les options des clients, si elles ne sont pas celles prévues/vendues par l'entreprise, et limiter la concurrence) sont des tactiques particulièrement dommageables pour les consommateurs. Malheureusement, on a souvent l'impression de les rencontrer de plus en plus souvent.
Micro$oft et ses licences de logiciel qui sont rédigés pour ne céder aux clients qu'une utilisation temporaire ou restreinte de leur utilisation. La non-divulgation, ou les changements, d'architecture, ou de protocoles, pour éviter que des développeurs externes puissent proposer des produits concurrents, ou compatibles avec ceux de Billou. Les rachats de sociétés, qu'on n'a pas réussi à concurrencer, pour les laisser tranquillement mourir dans un coin en sont quelques exemples.
Le rejet d'iPapy des clones, qui font qu'en matière de hardware, Apple est seul sur le marché, et peut se permettre d'utiliser les nouvelles technologies quand la firme à la Pomme le souhaite, ou quand ses stocks sont finis, sans avoir à craindre de se faire dépasser par un concurrent. L'extrême difficulté aux développeurs externes de réaliser des applications sous des prétextes fallacieux d'esthétisme, alors qu'iCal, iChat et consort les multiplient… Le refus de voir apparaître des thèmes sous OS X…
Et Adobe, s'y met… MacCentral nous apprend que The Canvangelist, un e-zine destiné à la communauté des utilisateurs de Canvas, a lancé un pavé dans la marre en révélant que la nouvelle politique d'Adobe, célèbre pour un certain logiciel de dessin qui réussit à être plus rapide sous Classic que sous OS X (sans même parler d'OS 9!), à l'égard des développeurs de plug-ins risquait d'obliger beaucoup d'entre eux à cesser d'en développer. Adobe, malgré ses dénégations, semble avoir pris la décision de modifier les licences des outils de développement qu'il fournit aux développeurs tiers, pour se garder la possibilité de contrôler leur présence sur le marché. Avec ses nouvelles licences, Adobe peut empêcher la mise en vente d'un plug-in qui lui déplairait, par exemple en étant concurrent d'une fonction qu'Adobe est entrain de mettre en place pour la prochaine version ou trop proche des fonctions du FauxtoShop actuel, mais en faisant mieux le travail…
On blinde, on verrouille, on ferme, on contrôle… Ah… il est loin le temps ou deux babas dans un garage construisaient en mangeant des pommes des systèmes pour pirater les lignes de téléphone, avant de se mettre aux ordinateurs…