Quand Pogue détruit le Blackberry Storm

David Pogue a de l'humour, c'est indéniable. Mais son humour peut être dévastateur, comme en témoigne son test du nouveau Blackberry Storm, le Blackberry sans clavier physique, présenté comme le concurrent le plus direct à l'iPhone. Quand le test tourne au jeu de massacre...

Le Blackberry s'appelle Blackberry Storm. Mais j'ai un meilleur nom pour lui : le Blackberry pétard mouillé.

C'est le clavier logiciel et la navigation qui l'ont le plus irrités, l'ami Pogue. Le clavier "bénéficie" de la fonctionnalité apporté par RIM : l'écran sait "cliquer" comme un gros bouton de souris. Au niveau de la frappe, ça devient un cauchemar. Simplement poser son doigt sur une lettre ne fait que la sélectionner. Pour effectivement saisir le caractère il faut appuyer fermement. C'est trop de boulot, un peu comme utiliser une vraie machine à écrire. "Je ne pourrais pas envoyer plus de deux mails avec cette chose", m'a confié un vétéran des Blackberry.

Autre grief, le clavier du mode portrait (le Storm sait déterminer (lentement) s'il est tenu horizontalement ou verticalement) : il fusionne les lettres par deux : GH, ER par exemple, tentant de deviner la bonne lettre selon les caractères tapés précédemment. On imagine le résultat : désastreux. La lenteur de l'interface ou l'absence de WIFI, également, font jaser.

en clair, essayer de naviguer avec cette chose n'est pas juste un exercice frustrant - C'est un marathon de la frustration.

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