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Steve Jobs 2.0

Par Arnaud Morel - Publié le

Forbes consacre un long article à la question, épineuse, de la succession de Steve Jobs. À partir de spéculations sur la santé d'Oncle Steve, le magazine explique : ce ne sont pas toutes les grandes entreprises qui tombent dans l'oubli après le départ de leur fondateur visionnaire. Le problème : Jobs a quitté Apple une fois et jusqu'à ce qu'il revienne, il semblait qu'Apple soit une de ces entreprises.

Les expériences passées, c'est clair, furent malheureuses : de John Sculley, l'ancien PDG de Pepsi qui vire Jobs en mai 1985 mais ne parvient pas à sortir un produit innovant, au bon docteur Amélio qui comme toute médecine ne saura que tailler dans les coûts.

Steve Jobs 2.0


Quid alors de la succession de Jobs ? Le problème quand vous parlez de quelqu'un qui est vraiment un génie, c'est que vous ne pouvez pas vous dire bon, allons chercher un nouveau génie pour le remplacer, explique Patrick Sweeney, executive vice president de Caliber, un cabinet de consulting.

Jobs et Apple ne font qu'un, telle est, pour l'heure, la stricte vérité : l'un sachant plus que n'importe qui d'autre sentir les produits que les consommateurs ne savent pas encore vouloir et l'autre sachant s'accommoder du génie de l'autre. Et oui, où Steve Jobs pourrait-il trouver la liberté dont il jouit au sein d'Apple ? nulle part sans doute.

Pourtant, explique Forbes, il existe sans doute des plans pour remplacer Steve Jobs. tous les Conseil d'Administration en ont un. Mais qui ? Les talents ne manquent pas mais, pour la plupart, ils sont organisés autour de Jobs. Exemple ? Phil Schiller, qui a assuré la succession lors de l'opération du pancréas de Steve Jobs, ou Peter Oppenheimer, le responsable financier. Alors qui ? Scott Forstall, peut-être, que Oncle Steve met en avant fréquemment : c'est l'homme derrière le SDK de l'iPhone.

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