Apple et sa viabilité...
Par Denis Vaillant - Publié le
Le contre expliquait qu'Apple était dans la parfaite continuité d'Atari (fiasco) à cause d'une chute de ses parts de marché. Cela est particulièrement visible dans le domaine de l'éducation, chasse gardée d'Apple autrefois... Apple et Dell détenaient chacune 22% de parts de marché dans l'éducation en l'an 2000. Début 2002, les choses ont bien changé : Apple n'a plus que 15,2% alors que Dell a bondit a 34,5% !
Ces chiffres sont assez inquiétants car si même avec seulement 4% de parts de marché globale, Apple arrive à toujours être rentable, c'est souvent loin d'être le cas des éditeurs, qui fuient la plate-forme par manque de rentabilité. Et comme vous le devinez, une plate-forme sans logiciels, c'est une plate-forme morte...
Heureusement, le pour (la viabilité d'Apple) avait le mérite d'être rassurant ;-). Il expliquait grosso-modo que le hub numérique était la stratégie d'avenir de la micro-informatique ! L'augmentation des performances des machines n'étant plus une raison de renouvellement du parc, le consommateur moyen cherche aujourd'hui avant tout "à expérimenter du plaisir" avec son ordinateur. Or, Apple est aujourd'hui la seule entreprise à pouvoir réaliser cette stratégie du hub numérique dans son ensemble, grâce à la complémentarité du hardware et du software !
Le seul problême, c'est qu'actuellement, seul les avant-gardistes osent s'aventurer dans le monde Apple, l'omniprésence de windows tuant le simple fait de se poser la question pour le commun des mortels...
Personnellement, je pense qu'Apple est sur une bonne voie. Aujourd'hui, et pour la première fois, Apple peut enfin se rendre dans une grande entreprise et y être crédible par la combinaison de son Unix et de son Xserve, chose impensable il y a cela moins de 6 mois...
Apple a actuellement toutes les cartes en main pour faire un retour en force. Son hardware tient la cadence (cf les derniers bi-pros) et la transition vers mac OS X se poursuit normalement et celui-ci devenant peu à peu le standard.
Il ne reste donc plus qu'à prier Saint Jobs pour qu'Apple sache enfin vendre (et pour la première fois ?) tout ce concentré de technologies afin obtenir des parts de marchés suffisantes pour que le commun des mortels se pose enfin la question "J'achète un Mac ou un PC ?"
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