Apple : les révélations du meeting avec les actionnaires
Par Arnaud Morel - Publié le
De nombreux points ont été abordé, dont voici, la teneur essentielle.
D'abord, Apple a été questionné sur sa stratégie ludique, référence étant même faite à l'interview de Valve, où le manque de volonté d'Apple était mise en avant.
Est-ce qu'Apple est intéressé à, par exemple, acheter Valve comme Microsoft l'a fait pour Bungie ?a demandé une personne dans l'assistance. Steve Jobs a lui même répondu : oui, Apple s'intéresse aux jeux vidéos, non elle n'a pas l'intention d'aller à la confrontation directe avec Microsoft et, oui, vous allez voir ce que vous allez voir lorsque le SDK de l'iPhone sera de sortie. Sur l'iPhone, justement : pas de Flash dans un avenir prévisible mais de très nombreuses applications attendues... cet été. Si tard ?
Concernant l'actionnariat, Apple a affirmé ne pas avoir l'intention ni de verser des dividendes, ni de racheter des actions. Point barre. Dans le même domaine, une proposition visant à permettre aux actionnaires d'émettre un avis sur le salaire des dirigeants a été entériné. Il avait été rejeté, l'an passé.
Sur le faible catalogue de vidéo sur le Store, Steve Jobs s'est dit dépité, attribuant ce demi échec aux lenteurs des studios. tu m'étonnes ! Sur le même sujet, la possibilité de vidéos gratuites à été évoquée, suscitant un intérêt certain de Steve Jobs avant qu'il ne s'abrite derrière le traditionnel
no comment on new products.
Une question "pieds dans le plat" n'a pas manqué de faire surface : quid d'Apple sans Steve Jobs ?
Nous avons de grand talents, a répondu iPapy,
et je pense que le directoire d'Apple aura un petit nombre de vraiment bons choix. Et Steve de citer Peter Oppenheimer, responsable financier, ou Tim Cook, responsable opérationnel, comme candidats remarquables.
Sur la stratégie des retail Store de Cupertino, c'est Ron Johnson qui était aux manœuvres. La moitié des employés d'Apple sont affectés aux boutiques de vente, a-t-il expliqué. Et avec un particularisme très cupertinien : alors, qu'ailleurs, le turn over des employés est la règle, chez Apple, c'est l'inverse : 80 % des employés restent au service de la pomme chaque année.
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