Web : une appellation "presse" contrôlée
Par Didier Pulicani - Publié le
align="right"]En France, le passage du papier au numérique n'a pas été chose facile. Même si la presse nationale (LeMonde, Libération, Le NouvelObs...) a réussi à sérieusement s'implanter sur la toile, d'autres n'ont pas encore franchi le pas, et pour cause.
Sur internet, la presse souffre d'une concurrence parfois difficile à combattre. Dans de nombreux domaines, une presse souvent bénévole (qui tend d'ailleurs à se professionnaliser) a conquis certains domaines assez particuliers. Les journalistes professionnels se sont - en quelque sorte - faits damer le pion par des amateurs, mettant en péril leur profession.
Un rapport remis au ministère de la culture préconise donc de régler le problème en donnant une sorte de
Le rapport ne précise toutefois pas les critères d'attribution et notamment pour les sites dits
Sur internet, la presse souffre d'une concurrence parfois difficile à combattre. Dans de nombreux domaines, une presse souvent bénévole (qui tend d'ailleurs à se professionnaliser) a conquis certains domaines assez particuliers. Les journalistes professionnels se sont - en quelque sorte - faits damer le pion par des amateurs, mettant en péril leur profession.
Un rapport remis au ministère de la culture préconise donc de régler le problème en donnant une sorte de
Label qualitépour la presse en ligne. En clair, si votre site web est issu d'un grand groupe de presse, il sera - et l'on ne sait pas encore véritablement comment - marqué au fer rouge comme étant
certifié. Marc Tessier (ancien directeur de France Televisions) a dirigé l'enquête, et préconise une signalétique afin de donner un indice de fiabilité et d'éthique quant aux articles d'un portail internet.
Le rapport ne précise toutefois pas les critères d'attribution et notamment pour les sites dits
amateursdevenus professionnels. D'autre part, une étiquette suffira-t-elle à diriger le lectorat ?