La France sacrifiée ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Ne vendons pas la peau du Gros© avant de l'avoir sauvagement abattu. La Pomme, comme ses concurrents, n'a pas encore tranché. Une affaire pareille ne prend pas quelques jours, mais nécessite de longs débats aussi bien en interne qu'avec les partenaires. Même si pour Cupertino, l'hexagone n'est qu'une part minime dans son ascension mondiale, les contrats qui lient les maisons de disques et les indépendants en France sont tels qu'il serait bien difficile de simplement fermer l'iTMS. D'autant que dans un pays comme le notre, le bénéfice potentiel de la vente d'iPod et de musique reste absolument énorme.
Il faut également prendre en compte le fait que cette loi n'est pas applicable que pour Apple. Nous avons le droit de lire du WMA protégé sur Mac et sur les iPod, si l'on en croit les textes. Difficile pour le moment d'imaginer les décisions que prendront les industriels si la crise prenait une ampleur suffisante.
Nous avons toutefois de quoi être inquiet, car si iPapy est devenu un bon commercial, il est aussi capable de prendre des décisions brutales et sans compromis. Il l'a d'ailleurs déjà prouvé avec iTunes, en refusant de changer les tarifs des singles.