Elon Musk cherche à humilier Justin Trudeau après son refus d’une fusion Canada-États-Unis
Par Vincent Lautier - Publié le
Il n’y a pas l’ombre d’une chance pour que le Canada fasse partie des États-Unis.Une réponse qui n’a pas du tout plu à Elon Musk.
« Chérie, tu n’es plus gouverneur »
Comme on pouvait s’y attendre, cette déclaration n’a pas laissé Musk indifférent. Ce dernier, avec son soutien indéfectible à Trump, a répliqué avec un commentaire quelque peu insultant :
Chérie, tu n’es plus le “gouverneur” du Canada, donc peu importe ce que tu dis.Cette invective s’inscrit dans un contexte où Trump lui-même se réfère régulièrement à Trudeau comme le « gouverneur de l’État du Canada ».
Trump menace ouvertement le Canada
Trump a affirmé qu’une fusion avec le Canada serait bénéfique sur les plans économique et sécuritaire. Lors d’une conférence de presse, il a expliqué qu’il n’envisageait pas une annexion par la force militaire, mais par des moyens économiques.
Nous protégeons le Canada depuis longtemps. Réunir nos deux pays serait dans l’intérêt des deux côtés,a-t-il ajouté.
Bien sûr, cette proposition n’a pas trouvé d’écho favorable au Canada. En plus de Trudeau, Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur et probable futur Premier ministre, a lui aussi rejeté l’idée :
Le Canada ne sera jamais le 51ᵉ État. Nous sommes une nation forte et indépendante.
La déclaration de Trudeau intervient dans un moment de transition politique
Le Premier ministre a récemment annoncé qu’il quitterait ses fonctions une fois qu’un successeur serait désigné à la tête du Parti libéral. Cette décision, prise après des mois de baisse de popularité, place le Canada dans une période de forte incertitude politique. Trump et Musk cherchent à s’engoufrer dans cette brèche.
De son côté, Poilievre a profité de l’occasion pour mettre ses distances avec les États-Unis, el affirmant que les discussions sur une éventuelle fusion ne faisaient que détourner l’attention des véritables enjeux nationaux.
Une provocation de plus
Pendant ce temps, Trump a intensifié ses provocations en publiant une carte des États-Unis incluant le Canada, accompagnée du message :
Le grand peuple canadien aimerait être notre 51ᵉ État.Cette déclaration suit d’autres remarques similaires concernant des territoires comme le Groenland, ce qui alimente un peu plus les tensions sur la scène internationale.
Dans ce contexte, Musk joue le rôle de provocateur en chef sur les réseaux sociaux, en multipliant comme toujours les commentaires sarcastiques.
L’idée d’une fusion entre le Canada et les États-Unis suscite bien sûr des réactions vives des deux côtés, mais elle reste largement symbolique. Les priorités des dirigeants, tant au Canada qu’aux États-Unis, se concentrent en réalité ailleurs. Reste à voir si ces provocations récurrentes auront un impact sur le début du mandat de Trump, accompagné de son nouveau meilleur ami, Elon Musk.