Angers : il fait exploser les toilettes du collège et accuse TikTok
Par Vincent Lautier - Publié le
Voilà une « expérience » qui aurait pu tourner bien plus mal. Mercredi dernier, dans un collège d’Angers, une explosion a éclaté dans les toilettes des garçons, causant trois blessés légers. Derrière l’incident : un adolescent de 15 ans qui s’était inspiré d’une vidéo TikTok pour tester une expérience chimique. Résultat, il devra répondre de ses actes devant la justice début janvier.
L’histoire se passe au collège Jean Lurçat, à Angers, en pleine matinée, vers 10 h. Une bouteille d’acide est jetée dans les toilettes, provoquant une réaction chimique suivie d’une explosion. Trois élèves présents ont été légèrement blessés, mais, par précaution, les pompiers les ont transportés au CHU. Selon le préfet du Maine-et-Loire, les blessures n’étaient pas graves, mais suffisamment sérieuses pour nécessiter des soins. De quoi refroidir les ardeurs de quiconque voudrait à nouveau s’improviser chimiste en classe.
Quand les policiers interrogent le principal suspect, il admet rapidement son inspiration : une vidéo sur TikTok. Cette tentative de reproduire une expérience vue en ligne lui a valu d’être interpellé, tout comme un camarade de 14 ans, relâché depuis. Ce n’est pas la première fois que le réseau social est pointé du doigt pour des défis ou tutoriels aux conséquences dangereuses. Le procureur d’Angers, Éric Bouillard, explique que l’adolescent, connu pour son caractère turbulent, a été présenté devant un juge des enfants. En attendant son audience du 7 janvier 2025, il doit respecter une mesure d’éducation provisoire et est désormais suivi par la Protection judiciaire de la jeunesse.
Cette affaire relance les débats sur les contenus partagés sur TikTok et leur impact sur les jeunes. Entre défis absurdes et expériences pseudo-scientifiques, beaucoup d’adolescents minimisent les risques ou ne les comprennent pas. Et cela peut mal finir : un enfant de 11 ans a récemment chuté d’un escalator à Paris en voulant imiter une vidéo, se retrouvant entre la vie et la mort.
Ce qui, pour certains, ressemble à un jeu, peut facilement devenir dangereux. Ce genre d’incident rappelle l’importance d’un accompagnement parental et d’une vigilance accrue sur ce que regardent les jeunes en ligne. En attendant, pour cet adolescent angevin, l’année commencera par une audience au tribunal. Peut-être une bonne occasion de méditer sur la fine frontière qui existe entre curiosité et inconscience. On en vient aussi à se demander si la récente décision australienne d’interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes ne serait pas, au final, une solution pas si absurde…
Une récréation qui dégénère
L’histoire se passe au collège Jean Lurçat, à Angers, en pleine matinée, vers 10 h. Une bouteille d’acide est jetée dans les toilettes, provoquant une réaction chimique suivie d’une explosion. Trois élèves présents ont été légèrement blessés, mais, par précaution, les pompiers les ont transportés au CHU. Selon le préfet du Maine-et-Loire, les blessures n’étaient pas graves, mais suffisamment sérieuses pour nécessiter des soins. De quoi refroidir les ardeurs de quiconque voudrait à nouveau s’improviser chimiste en classe.
TikTok, encore sur le banc des accusés
Quand les policiers interrogent le principal suspect, il admet rapidement son inspiration : une vidéo sur TikTok. Cette tentative de reproduire une expérience vue en ligne lui a valu d’être interpellé, tout comme un camarade de 14 ans, relâché depuis. Ce n’est pas la première fois que le réseau social est pointé du doigt pour des défis ou tutoriels aux conséquences dangereuses. Le procureur d’Angers, Éric Bouillard, explique que l’adolescent, connu pour son caractère turbulent, a été présenté devant un juge des enfants. En attendant son audience du 7 janvier 2025, il doit respecter une mesure d’éducation provisoire et est désormais suivi par la Protection judiciaire de la jeunesse.
Le poids des réseaux sociaux
Cette affaire relance les débats sur les contenus partagés sur TikTok et leur impact sur les jeunes. Entre défis absurdes et expériences pseudo-scientifiques, beaucoup d’adolescents minimisent les risques ou ne les comprennent pas. Et cela peut mal finir : un enfant de 11 ans a récemment chuté d’un escalator à Paris en voulant imiter une vidéo, se retrouvant entre la vie et la mort.
Ce qui, pour certains, ressemble à un jeu, peut facilement devenir dangereux. Ce genre d’incident rappelle l’importance d’un accompagnement parental et d’une vigilance accrue sur ce que regardent les jeunes en ligne. En attendant, pour cet adolescent angevin, l’année commencera par une audience au tribunal. Peut-être une bonne occasion de méditer sur la fine frontière qui existe entre curiosité et inconscience. On en vient aussi à se demander si la récente décision australienne d’interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes ne serait pas, au final, une solution pas si absurde…