ChatGPT vs Grok : lequel des deux est le plus à gauche ?
Par Vincent Lautier - Publié le
Le débat entre Sam Altman et Elon Musk relance une fois de plus la question de la neutralité des intelligences artificielles, après des réponses très divergentes sur les candidats à la présidence américaine.
Sam Altman, PDG d’OpenAI, et Elon Musk, créateur de l’IA Grok via son entreprise X, se sont affrontés sur la question de l’impartialité des intelligences artificielles. Le conflit a éclaté lorsque Altman a publié des captures d’écran comparant les réponses de ChatGPT et de Grok à une question politique : qui, entre Kamala Harris et Donald Trump, serait le meilleur président des États-Unis ?
ChatGPT a évité de prendre position, se limitant à une analyse neutre des politiques des deux candidats. Grok, en revanche, a directement répondu en faveur de Kamala Harris, justifiant ce choix par des arguments concernant les droits à l’avortement, la diplomatie et l’économie. Un comble pour une IA appartenant à Elon Musk, fervent supporter de Donald Trump.
La publication d’Altman sur la plateforme X a déclenché un débat animé sur la supposée partialité des IA. Si certains utilisateurs ont salué la neutralité de ChatGPT, d’autres ont critiqué la réponse catégorique de Grok. Musk, de son côté, a reproché à Altman d’avoir sélectionné une partie tronquée de la réponse de Grok pour fausser la perception publique.
Cette controverse a ravivé des critiques passées de Musk contre ChatGPT, qu’il accuse d’être
Ce nouvel échange tendu s’inscrit dans une longue histoire de tensions entre les deux figures de la tech. Co-fondateurs d’OpenAI en 2015, Altman et Musk se sont séparés en 2018, Musk quittant l’entreprise en raison de désaccords sur sa direction. Depuis, les accusations fusent de part et d’autre.
Musk reproche à OpenAI d’avoir abandonné ses principes initiaux de transparence et de sécurité au profit de la domination du marché de l’IA. Il a même engagé des poursuites judiciaires contre l’entreprise, dénonçant des pratiques anticoncurrentielles qui pourraient entraver le financement de son propre projet, xAI.
En mettant de côté les querelles personnelles, cette controverse soulève des questions cruciales sur le rôle des IA dans les débats publics. Alors que Grok et ChatGPT prétendent tous deux privilégier l’équité, leurs réponses mettent en lumière les risques d’influences humaines ou institutionnelles dans leur programmation.
Ce débat montre également la nécessité d’une transparence accrue et de cadres éthiques pour garantir que ces technologies ne façonnent pas, de manière biaisée, les opinions politiques des utilisateurs.
Des réponses divergentes
Sam Altman, PDG d’OpenAI, et Elon Musk, créateur de l’IA Grok via son entreprise X, se sont affrontés sur la question de l’impartialité des intelligences artificielles. Le conflit a éclaté lorsque Altman a publié des captures d’écran comparant les réponses de ChatGPT et de Grok à une question politique : qui, entre Kamala Harris et Donald Trump, serait le meilleur président des États-Unis ?
ChatGPT a évité de prendre position, se limitant à une analyse neutre des politiques des deux candidats. Grok, en revanche, a directement répondu en faveur de Kamala Harris, justifiant ce choix par des arguments concernant les droits à l’avortement, la diplomatie et l’économie. Un comble pour une IA appartenant à Elon Musk, fervent supporter de Donald Trump.
Un débat sur les biais présumés des IA
La publication d’Altman sur la plateforme X a déclenché un débat animé sur la supposée partialité des IA. Si certains utilisateurs ont salué la neutralité de ChatGPT, d’autres ont critiqué la réponse catégorique de Grok. Musk, de son côté, a reproché à Altman d’avoir sélectionné une partie tronquée de la réponse de Grok pour fausser la perception publique.
Cette controverse a ravivé des critiques passées de Musk contre ChatGPT, qu’il accuse d’être
trop wokeet d’adopter un biais libéral, une position qu’il qualifie de
virus de l’esprit woke.
Des rivalités personnelles et professionnelles
Ce nouvel échange tendu s’inscrit dans une longue histoire de tensions entre les deux figures de la tech. Co-fondateurs d’OpenAI en 2015, Altman et Musk se sont séparés en 2018, Musk quittant l’entreprise en raison de désaccords sur sa direction. Depuis, les accusations fusent de part et d’autre.
Musk reproche à OpenAI d’avoir abandonné ses principes initiaux de transparence et de sécurité au profit de la domination du marché de l’IA. Il a même engagé des poursuites judiciaires contre l’entreprise, dénonçant des pratiques anticoncurrentielles qui pourraient entraver le financement de son propre projet, xAI.
Les enjeux de la neutralité et de la responsabilité des créateurs d’IA
En mettant de côté les querelles personnelles, cette controverse soulève des questions cruciales sur le rôle des IA dans les débats publics. Alors que Grok et ChatGPT prétendent tous deux privilégier l’équité, leurs réponses mettent en lumière les risques d’influences humaines ou institutionnelles dans leur programmation.
Ce débat montre également la nécessité d’une transparence accrue et de cadres éthiques pour garantir que ces technologies ne façonnent pas, de manière biaisée, les opinions politiques des utilisateurs.