Google attaque Microsoft pour... concurrence déloyale !
Par Laurence - Publié le
A force d'être poursuivi -parfois condamné- sur le terrain du droit de la concurrence, Google s'est dit qu'il pourrait sans doute en faire de même. Ainsi la firme américaine vient de déposer une plainte officielle contre Microsoft, et ce, devant la Commission européenne !
L'expert de la recherche en ligne reproche à Redmond d'user de pratiques déloyales pour favoriser Azure, sa plateforme de cloud au détriment de concurrents en Europe (ça c'est vraiment l'argument du moment qui sait piquer l'attention de la Commission et surtout de Margrethe Vestager).
Dans une belle conférence de presse, Amit Zavery -qui occupe la double casquette de directeur général et vice-président de la plateforme Google Cloud- indique, qu'il s'agit là de
En pratique, Google dénonce les tarifs pratiqués : quand des entreprises disposant de Windows Server souhaitent l'utiliser sur une autre plateforme dématérialisée que celle de Microsoft, le coût est prohibitif ! Il peut atteindre en effet une majoration de 400% du prix, assortie d'une
Complètement inconcevable pour Google, qui dénonce des pratiques de plus en plus restrictives au moment du Covid, via des obstacles à l'interopérabilité (autre cheval de bataille de la Commission). Alors simple coïncidence ou pas ? En tout état de cause, ce comportement aurait commencé en 2019...
Par le passé, Microsoft n'est pas tout blanc et a déjà été sanctionné pour pratiques anticoncurrentielles. La Commission a d'ailleurs ouvert une enquête en juillet 2023 sur fond d'abus de position dominante dans le segment des logiciels et cherchait à savoir si Teams avait été favorisé au détriment des autres apps de visioconférence. Le groupe avait alors séparé Teams de sa suite bureautique en Europe puis dans le reste du monde.
Un nouveau dossier en cours
L'expert de la recherche en ligne reproche à Redmond d'user de pratiques déloyales pour favoriser Azure, sa plateforme de cloud au détriment de concurrents en Europe (ça c'est vraiment l'argument du moment qui sait piquer l'attention de la Commission et surtout de Margrethe Vestager).
Dans une belle conférence de presse, Amit Zavery -qui occupe la double casquette de directeur général et vice-président de la plateforme Google Cloud- indique, qu'il s'agit là de
la seule façon de mettre un terme au verrouillage pratiqué par Microsoft, de permettre aux clients d'avoir un choix et de créer des conditions de marché équitables pour les concurrents. Les conditions de licence logicielle de Microsoft empêchent les organisations européennes de déplacer leurs charges de travail actuelles d'Azure vers des cloud concurrents.
Pratiques abusives et obstacle à l'interopérabilité
En pratique, Google dénonce les tarifs pratiqués : quand des entreprises disposant de Windows Server souhaitent l'utiliser sur une autre plateforme dématérialisée que celle de Microsoft, le coût est prohibitif ! Il peut atteindre en effet une majoration de 400% du prix, assortie d'une
limitation des correctifs de sécurité. Cela a donc pour effet de limiter l'accès à des firmes tiers -notamment européennes.
Complètement inconcevable pour Google, qui dénonce des pratiques de plus en plus restrictives au moment du Covid, via des obstacles à l'interopérabilité (autre cheval de bataille de la Commission). Alors simple coïncidence ou pas ? En tout état de cause, ce comportement aurait commencé en 2019...
Par le passé, Microsoft n'est pas tout blanc et a déjà été sanctionné pour pratiques anticoncurrentielles. La Commission a d'ailleurs ouvert une enquête en juillet 2023 sur fond d'abus de position dominante dans le segment des logiciels et cherchait à savoir si Teams avait été favorisé au détriment des autres apps de visioconférence. Le groupe avait alors séparé Teams de sa suite bureautique en Europe puis dans le reste du monde.